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Urbanisme: La colère gronde à Sidi M'cid

par A. Mallem

Les membres de l'association de quartier de Sidi M'cid sont revenus, hier, à la charge pour poser le problème de l'aménagement et de l'amélioration urbaine de leur cité, plus connue sous le nom de «Cité de la Piscine», et qui demeure posé depuis plusieurs années. MM. Azzaza et Bouzerdoum, respectivement président et secrétaire général de l'association, se sont présentés, hier, à notre bureau en avouant qu'ils étaient vraiment désolés d'être obligés de revenir encore sur ce sujet. «Nous n'avons pas été reçus ce matin à la DUC et les responsables de cet organisme nous ont fixé rendez-vous pour lundi prochain», nous ont-ils déclaré. Pourtant, ont-ils ajouté, «le temps passe et nous subissons une pression constante de la population que nous n'arrivons plus à tenir en main car, il faut le dire, les citoyens de notre quartier ne nous font plus confiance et ils menacent de sortir protester dans la rue afin de contraindre les autorités concernées à répondre à leurs revendications». Et de poursuivre que les demandes des habitants se résument en gros à «l'amélioration urbaine du quartier» qu'ils ne cessent de réclamer depuis une année maintenant. «La direction de l'urbanisme avait bien lancé le processus de prise en charge de ce volet. Malheureusement, depuis que son premier appel d'offre qui a été fait au mois de juin 2014 est revenu infructueux, les responsables de la DUC l'ont interrompu», a expliqué succinctement le président de l'association.

Par aménagement et amélioration urbaine nos interlocuteurs entendent la réfection des routes et des trottoirs, de l'éclairage public complètement défaillant et ce qui s'ensuit. A ce sujet, M. Azzaza a déclaré que ce volet n'est pris en charge qu'épisodiquement. «A deux reprises uniquement lorsque une tentative d'amélioration a été lancée en 1991, puis interrompue à cause de la situation sécuritaire de l'époque. Et la seconde fois au moment du goudronnage du lotissement des 60 logements intervenu en 1997. Depuis cette date, notre cité a été mise aux oubliettes. Et les rues ne sont plus que des chemins boueux en hiver, poussiéreux en été, les trottoirs ont disparus. Le nouveau programme d'amélioration urbaine a été élaboré en 2012, mais la réalisation a été bloquée à plusieurs reprises au niveau de la DUC qui nous présentait, à chaque fois, des raisons non convaincantes. «Et, depuis décembre 2014, nous ne cessons de courir derrière la DUC pour demander la relance du processus réglementaire qui a été interrompu depuis juin 2014. Mais sans résultat jusqu'à présent », explique encore M. Azzaza. Avant de nous quitter, les membres de l'association de quartier ont affirmé avec insistance «que le mécontentement de la population augmente chaque jour».

Malheureusement, après plusieurs tentatives, nous n'avons pas pu entrer en contact avec les responsables de la direction de l'urbanisme pour avoir des informations sur ce dossier.