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Fondation FLN : La main tendue de Saïd Amara

par M. K.

Est-ce un signe du destin ? A l'occasion du match de Coupe d'Algérie catégorie minime, des membres de l'équipe du FLN se trouvaient au stade du 24-Février 1956 de Sidi Bel-Abbès. Ils se devaient d'être présents car le onze de la fondation FLN était aux prises avec l'AS Amor Benamar de Guelma pour le compte des quarts de finale de cette compétition. Pour information, la formation de Sidi Bel-Abbès s'est qualifiée pour les demi-finales après s'être imposée par le score de 2 à 0. Parmi ces glorieux anciens, il y avait Saïd Amara qu'on ne présente plus et qui a informé les représentants des médias nationaux d'une initiative qu'on qualifiera de généreuse et sage. En effet, personne n'ignore le conflit qui règne depuis plusieurs années au sein de la fondation FLN. A plusieurs reprises et à leur demande, «Le Quotidien d'Oran» a relaté les tenants et les aboutissants de cette affaire pour le moins regrettable et concernant l'organigramme de la direction de cet organisme chargé d'une noble mission, à savoir pérenniser l'esprit de la glorieuse équipe de la révolution algérienne par la création de 48 écoles de la fondation FLN.

En somme, la création d'un immense vivier de jeunes talents, appelés à intégrer les clubs par la suite. En effet, Hadj Saïd Amara, dans la missive adressée au président de la fondation à Alger, lance un appel poignant, sollicitant « la générosité et le sens de la justice pour résoudre ce faux problème », ajoutant « que la vérité sera au rendez-vous, quelle que soit notre intention ». Dans cette lettre, Saïd Amara estime que « la proposition paraît objective et une décision de votre part dissipera la moindre déviation ».

En soulignant « qu'un changement s'impose à chacun de nous », le rédacteur termine son appel de la façon suivante : « Ne serait-il pas mieux de faire un pas vers l'autre ? ». Pour notre part, nous sommes convaincus du bien-fondé et de la sincérité de cette démarche. Une main tendue de la part d'un ancien footballeur de la révolution ne saurait être refusée. Dans ce cas, la grande famille de l'équipe du FLN sera de nouveau réunie et chacun de nous se réjouit à l'avance de l'épilogue d'un malentendu qui n'a que trop duré.