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Après un chômage forcé de deux mois : Les marins-pêcheurs de Mers El Hadjadj reprennent la mer

par T. Lakahal

Après une trêve forcée qui a duré plus de 2 mois, les marins-pêcheurs propriétaires de petites embarcations ont enfin pu sortir au large. La houle a sévi pendant deux longs mois mettant sur cale les petites embarcations et nombreux sont ceux qui ont souffert de ce chômage imposé parmi les gens de la mer, qui ont profité de cet arrêt pour entreprendre diverses petites bricoles comme le raccommodage des filets ou la maintenance des moteurs et autres. En dépit de cela, le poisson se fait rare et cher sur les étals. La sardine, dont le prix sert d'étalon de mesure pour les autres poissons, est à 500 dinars le kilo. Notons que ce poisson n'est pêché que par les grands bateaux sardiniers et chalutiers dont le prix à la criée augmente quand il n'y a pas d'autres offres de poisson. Donc, la sortie des petites embarcations peut faire chuter les prix. Ces artisans qui ne sont pas organisés sous l'égide d'une quelconque caisse, car considérés comme des plaisanciers, se doivent de passer le diplôme d'habilitation pour ensuite se faire délivrer l'autorisation des gardes-côtes pour pouvoir s'adonner à ce métier en tant que professionnels. L'on apprend sur le sujet que les textes législatifs portant sur l'organisation du métier de petits pêcheurs seront prochainement promulgués. Après cela, ce métier, à l'instar des professionnels, sera assujetti aux cotisations de la sécurité sociale et de retraite.