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CHLEF: Les nouvelles technologies et la communication en question

par Abbad Miloud

La salle de conférences de la bibliothèque centrale de l'université Hassiba Benbouali a abrité, les 3 et 4 mars, la deuxième conférence internationale sur les nouvelles technologies et la communication, organisée par la faculté des sciences et le département informatique de cette même université. Les deux objectifs essentiels de cette manifestation étaient de permettre aux chercheurs dans le domaine de présenter leurs travaux et de les situer dans le contexte de la recherche scientifique dans le monde, d'une part, et d'autre part, de tisser des liens et explorer les possibilités d'établir des échanges, voire des partenariats au sens scientifique du terme.

L'ouverture a été faite par le doyen de la faculté des sciences. Après avoir souhaité la bienvenue à l'ensemble des participants et annoncé l'ouverture officielle des travaux de cette conférence, il a mis en exergue l'importance fondamentale de la communication dans plusieurs domaines. L'ouverture s'est faite en présence de doyens de facultés, des vice-recteurs, des enseignants, des étudiants et d'autres invités. Durant ces deux jours, des animateurs venus de plusieurs établissements universitaires du pays, parmi lesquels Sidi Bel Abbès, Bordj Bou Arreridj, Guelma, Alger, Oran, Annaba, Tlemcen, en plus des enseignants ? chercheurs de l'université de Chlef. De l'étranger, une chercheuse est venue de Tunisie. Ils ont animé pas moins de trente-et-une conférences plénières et communications, suivies de longs et fructueux débats. Parmi ces communications, nous pouvons citer : « ingénierie de la connaissance », « proposition d'un protocole de communication dans un réseau hybride pour améliorer la sécurité routière », « extraction des relations de causalité dans le domaine médical », « simuler pour évaluer = quelle méthode choisir ? », « intégration d'un module morpho-lexical à partir du système Nooj dans une plateforme d'analyse de textes en arabe standard », etc.

A l'issue de ces deux jours, quatre recommandations ont été lues par M. Loukam Mourad, enseignant ? chercheur à l'université de Chlef, avant d'être approuvées à l'unanimité par les participants. Nous reproduisons ci-dessous ces communications : « maintenir la périodicité biannuelle de la conférence pour permettre de suivre la maturité et/ou l'aboutissement des projets », « multiplier les axes thématiques de la conférence en impliquant les électroniciens et les physiciens à l'avenir », « approfondir les multiples contacts qui ont eu lieu pendant la conférence pour les traduire en échanges d'expériences, voire des partenariats entre les différentes institutions de recherche en Algérie », « inviter les différentes instances concernées à mettre à profit les avancées techniques présentées à la conférence pour entreprendre une mise à jour des programmes de formation des différents cursus pour les mettre en adéquation avec ce qui se fait de récent dans les différentes disciplines ».