Le staff technique de l'équipe nationale s'est plaint de l'absence de terrain d'entrainement dans la ville de Mongomo où est hébergée la délégation algérienne. L'équipe nationale est contrainte de se déplacer hors de la ville, pour effectuer un parcours d'une heure avant de rejoindre le terrain d'entrainement. Il s'agit du terrain prévu par la CAF pour les entrainements des sélections présentes sur place.Le seul terrain qui se trouve à côté de l'hôtel est impraticable. Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a refusé de programmer la moindre séance sur ce terrain de crainte que les joueurs contractent des blessures. Il faut reconnaitre que les conditions d'accueil ne sont pas idéales pour l'ensemble des équipes présentes en Guinée équatoriale. Le président de la CAF lui-même, Issa Hayatou, avait reconnu qu'il y aura des problèmes dans la mesure où le pays hôte avait remplacé à la hâte le Maroc qui s'était désengagé à la dernière minute de l'organisation de la cette CAN (17 janvier-8 févier). Toutefois, la FAF a fait de son mieux et a tenté de mettre la délégation algérienne dans les meilleures conditions possibles. Etant une des fédérations les plus nanties en Afrique, la FAF n'a pas lésiné sur les moyens puisque la délégation algérienne est hébergée dans un hôtel se trouvant près du siège de la présidence de la République de ce pays. C'est dire que les conditions de sécurité et de quiétude sont réunies pour l'équipe nationale.

S'agissant de l'environnement et des autres conditions régnant en Guinée équatoriale, elles demeurent valables pour l'ensemble des équipes, à savoir la chaleur et le manque de moyens de récupération. Autrement dit, le staff technique ne doit pas s'en plaindre quand on sait que ce sont toutes les équipes qui sont mises sur le même pied d'égalité. Aussi, l'Afrique a ses spécificités auxquelles les joueurs doivent s'adapter. Pour rappel, l'Algérie débutera contre l'Afrique du Sud (19 janvier) puis le Ghana (23) et le Sénégal (27).