Selon la déclaration faite, hier, par la responsable du Centre anti-cancer (CAC) de l'hôpital ?Benbadis' de Constantine, le Pr Aïcha Djemaa, les travaux d'installation des deux nouveaux accélérateurs dont a bénéficié, dernièrement, son service, viennent, tout juste, de démarrer et les deux précieux appareils ne pourront, selon toute évidence, être fonctionnels qu'au début du mois de mars 2015. Et cela, contrairement, aux prévisions faites, ces derniers mois, par la direction générale de l'établissement qui avait annoncé, d'abord, que ces appareils seront fonctionnels, au cours de la 2ème quinzaine du mois de décembre, ensuite pour début janvier 2015. «Les travaux d'aménagement des bunkers, où reposeront les nouveaux appareils, viennent, tout juste, de démarrer, a déclaré Mme Djemaa, laissant espérer que le début de l'installation des deux accélérateurs va suivre, à la fin du mois en cours. De la sorte, on peut prévoir que la mise en fonctionnement des deux accélérateurs puisse avoir lieu au début du mois de mars prochain».

Evoquant, également, l'arrêt du chantier d'extension du service anti-cancer, cette responsable a signalé que le blocage administratif subsiste, toujours, à ce niveau. «Mais on espère que cette situation pourra être débloquée, dans peu de temps», a souhaité Mme Djemaa. Signalons que depuis septembre 2013, le CAC de Constantine fonctionne avec un seul accélérateur, au grand désespoir des nombreux malades qui viennent de toute la région-est et dont les délais des rendez-vous pour les séances de radiothérapie sont, considérablement, allongés. Cette situation perdure malgré l'entrée en fonction d'un accélérateur similaire, à Batna, et les deux autres qui sont attendus : l'un à Annaba et l'autre à Sétif, auxquels cas, les délais des rendez-vous seront, considérablement, réduits.

Dans la perspective de la mise en service des ces deux accélérateurs, au CAC de Constantine, les spécialistes espèrent que les rendez-vous, pour les séances de radiothérapie, pourront être réduits à une seule journée, atténuant, ainsi, sensiblement, le calvaire des cancéreux.