La commission de recours instituée dans le cadre de l'opération de relogement des habitants du bidonville de Bouabbaz, a étudié au total 355 cas de citoyens s'estimant avoir été lésés. Cette opération qui a été initiée le 24 septembre de l'année en cours, avec un déploiement conséquent de moyens humains et matériel, a permis de ?'déménager'' au total 589 familles occupantes des gourbis, depuis des décennies, vers de nouveaux logements plus conformes, érigés sur le même site. Depuis les réclamations de citoyens, considérés comme indus occupants, ne se sont pas arrêtées pour autant, nécessitant la présence permanente des services de sécurité, agissant de concert avec l'administration, pour prévenir et contenir d'éventuels débordements. Outre cette action, les autorités ont mis en place une transparence totale dans l'étude des recours, ponctuée par la réception des citoyens, s'estimant avoir été lésés. C'est dans ce cadre qu'une journée d'audience hebdomadaire, fixée à lundi, leur a été consacrée. Les citoyens sont reçus individuellement par la commission de recours présidée par le Secrétaire Général de la wilaya qui leur fournit toutes les informations nécessaires au sujet des mesures réglementaires appliquées à l'encontre de chacun d'eux et qui ont abouti à leur exclusion des listes de bénéficiaires. Jusqu'à présent, on a dénombré 62 recours ayant obtenu l'accord de la commission pour l'occupation de leurs logements. Les 292 autres recours ont été carrément rejetés pour différentes raisons parmi lesquelles 124 situés en dehors du périmètre de relogement, 60 n'ayant pas été recensés en tant que pères de famille, 60 non-résidents sur le site Bouabaz, 25 ayant bénéficié précédemment de logements ou bien disposant de biens acquis dans le cadre des aides de l'Etat, 5 décédés et des cas divers. Ce site où s'entassaient pêle-mêle 2 208 familles occupant 1 797 habitations précaires couvrant une superficie de 48,48 hectares changera définitivement de look. 800 logements qui vont se rajouter aux 500 autres en cours de réalisation en sus d'une bibliothèque communale et d'un lycée, occuperont en fin de compte l'assiette foncière, dégagée après l'éradication du bidonville de Bou Abbaz. Ce site où s'entassaient pêle-mêle 2 208 familles occupant 1 797 habitations précaires couvrant une superficie de 48,48 hectares changera définitivement de look. Il était à l'origine de tous les maux et occasionnait les pires soucis aux autorités...