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Cité Djamel, USTO et Bir El-Djir : Les riverains réclament des passerelles

par J. Boukraa

La voie express entre la trémie de la cité Djamel et le rond-point des trois cliniques à USTO est devenue très dangereuses pour les piétons. Les voitures qui viennent de la trémie et du rond-point USTO refusent de diminuer leur vitesse. Des accidents ont même eu lieu par le passé sans que des mesures ne soient prises pour remédier à ce danger. Les riverains et piétons qui empruntent cette route veulent la construction d'une passerelle. «Nous sommes obligés de traverser cette route pour nous rendre de l'autre côté pour prendre le tramway», disent-ils. Les riverains et notamment les habitants de la cité «HLM météo» située à proximité de cette route sur laquelle se trouvent le tribunal, le musée El-Moujahid, le siège de Sonatrach Aval et la zone des sièges, vivent avec le cauchemar permanent de se voir faucher par un véhicule en traversant la route. «Le risque est grand pour nos enfants, il est omniprésent ; au moindre manque de vigilance, c'est la mort», soutiennent des habitants. La même situation est vécue par les piétons sur la route reliant le rond-point de Hai Essabah et l'hôpital 1er-Novembre. L'établissement hospitalier de Hai Sabah, plus grand hôpital du continent africain, draine chaque jour des milliers de personnes, entre malades, accompagnateurs, visiteurs ou autres. Une grande majorité des personnes qui s'y rendent interpellent les responsables afin qu'une passerelle soit posée. Cet ouvrage devrait un tant soit peu leur éviter des dangers quasi mortels rencontrés quotidiennement et à tout moment juste en face de l'hôpital.

Les habitants de la cité 119 logements de Bir El-Djir revendiquent eux aussi la construction d'une passerelle. Les habitants de cette cité située à l'est d'Oran vivent avec le la peur au ventre de se voir faucher par un véhicule en traversant la route N11. «Nous sommes obligés de traverser l'autoroute pour pouvoir prendre le bus de l'autre côté», disent-ils. Ils affirment que leur vie est suspendue à un petit projet nommé «passerelle». Les habitants affirment avoir saisi à maintes reprises les autorités locales. «Hélas, l'hécatombe se poursuit sans que les responsables jugent utile de la construire».

Cette route a fait déjà plusieurs morts. Les accidents, indique-t-on, ont fini par devenir une fatalité sur cette route. Pour rejoindre l'arrêt de bus, les riverains doivent traverser cette route au trafic très dense. Quotidiennement les accidents de la route font leurs lots en morts et en blessées et endeuillent des familles entières.

Les piétons (personnes âgées, enfants, femmes et malades mentaux, représentent 30% des victimes des accidents de la voie publique. Le facteur humain (excès de vitesse, manque de vigilance, dépassements dangereux et non respect du code de la route, entre autres) représente 80 % des causes des accidents.