Les portes ouvertes sur les sociétés du groupe Sonelgaz, qui se dérouleront du 25 au 30 novembre en cours au Palais des Expositions de M'dina J'dida, ont été inaugurées hier matin par le PDG de la Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, et les deux walis d'Oran et de Sidi Bel-Abbès, en présence des hauts cadres dirigeants de 39 filiales métiers de base assurant la production, le transport, la distribution de l'électricité ainsi que le transport et la distribution du gaz par canalisation. La principale annonce faite par le patron de la Sonelgaz a été un projet de réalisation d'une fonderie à M'sila qui devra entrer en production dès 2017. «Les études et les travaux d'ingénierie ont été quasiment achevés. La fonderie pourra être opérationnelle dans deux ans», a révélé Noureddine Boutarfa lors d'un point de presse en marge de cette exposition sur les sociétés de la Sonelgaz. Il a aussi annoncé un projet pour la construction d'un centre de formation des cadres et employés de la Sonelgaz. Le groupe dispose déjà de trois centres de formation à Blida, Aïn M'lila et Alger (Ben Aknoun). Questionné sur les capacités actuelles du parc national de production d'électricité, il a affirmé que la production, qui avoisine les 11.000 mégawatts, sera renforcée d'ici 2024 par une capacité de production additionnelle de 15.000 mégawatts.

Le montant global du programme de développement de la production d'électricité 2013-2023 s'élève à plus de 4.791.391 millions de dinars (dont plus de 2.664.878 millions de dinars pour les EnR), selon des chiffres fournis par le groupe.

Interrogé sur le programme de développement des énergies renouvelables, le patron de la Sonelgaz a souligné qu'une vingtaine de projets sont en voie de concrétisation avec pour objectif d'atteindre une production de 400 mégawatts. La Sonelgaz a en effet introduit, dans le programme national d'électrification, la filière solaire photovoltaïque dans 20 villages isolés du Sud, dans le but d'impulser l'utilisation des énergies renouvelables et non polluantes. Pour l'exécution de ces programmes, le groupe a eu recours à des systèmes photovoltaïques modulaires performants et adaptables aux conditions du Sud; d'installation simple, susceptibles de fournir une énergie suffisante aux besoins élémentaires des foyers. «Economiquement, une alimentation conventionnelle par extension des réseaux n'est pas adaptée aux centres éloignés, comme c'est le cas pour les villages du Sahara et seul un moyen autonome d'alimentation est à prévoir. L'ensoleillement de ces régions a permis de recourir à l'électrification par l'énergie solaire.

Cette technologie présente une solution technico-économique au problème d'alimentation des zones isolées. L'électricité fournie a permis d'améliorer les conditions de vie de ces populations, de renforcer leur sédentarisation, de valoriser leurs terres», selon un communiqué du groupe. Noureddine Boutarfa a aussi précisé que le taux de pénétration du gaz, qui avoisine désormais les 53% au niveau national, devra augmenter progressivement durant les cinq prochaines années pour atteindre les 65%. Pour le taux de couverture de l'électricité, il est actuellement à 99%, selon des chiffres fournis par le groupe.