La deuxième
Conférence internationale sur «l'ingénierie de l'électronique et le contrôle de
ses applications» porte, en premier lieu, «sur l'échange d'informations entre
les spécialistes des différentes régions du monde et qui vont profiter aux
chercheurs et aux ingénieurs locaux», comme le souligne M. Ziani Salim, membre
du comité scientifique de la manifestation en question qui s'est ouverte, hier,
au campus 500 places Ahmed Hamani de l'université des Frères Mentouri de
Constantine. Et cet électronicien qui est maître de conférences au département
d'électronique de l'université d'ajouter que le bénéfice qui sera tiré de cette
rencontre d'envergure mondiale couvre plusieurs domaines allant des énergies
renouvelables au contrôle automatique, aux biens médicamenteux, le traitement
du signal électrique et le traitement de l'image. «Nous allons discuter aussi
de la conception et de réalisation de projets industriels entre chercheurs
algériens et étrangers qui touchent beaucoup plus notre industrie, laquelle a
un besoin certain en cadres scientifiques d'une manière générale et
d'électroniciens en particulier, et essayer aussi de lancer des processus de collaboration
scientifique interuniversitaires, de développer la recherche scientifique en
Algérie, etc.», a-t-il souligné. Et d'expliquer qu'au départ, le comité
d'organisation avait constitué une commission scientifique internationale qui
reçoit les meilleures communications et contributions et il a reçu plus de 500
candidatures de conférenciers issus de toutes les régions du globe. «Nous
n'avons pu retenir que 150 parmi les plus intéressantes et ce, à cause
uniquement du budget, assez limité, de la manifestation». Aussi, les
spécialistes de l'électronique sont venus en force aussi bien des USA que du
Canada, de la Chine, d'Australie, de Malaisie, de France, du Portugal,
d'Espagne, de la République tchèque et du Maroc, de la Tunisie et bien sûr de
l'Algérie, soit des pays des cinq continents. Cette manifestation scientifique
durera trois jours, du 18 jusqu'à la matinée du 20 novembre en cours. Et bien
sûr, elle va se traduire par des communications, des sessions plénières qui
dureront plus de 2h et qui seront présidées et animées par les docteurs et les
professeurs invités et par les compétences locales. Il y aura enfin des
communications de la part des participants locaux, étudiants et doctorants du
département de l'électronique de l'université, et les enseignants chercheurs
qui présenteront leurs travaux récents en les comparant avec ce qui a été fait
ailleurs. Et c'est là tout l'intérêt de la rencontre : le contact, l'échange
des informations actualisées dans le domaine de l'électronique et pour évaluer ses
propres connaissances et se situer par rapport aux autres.