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Débrayage annoncé à la CNAS

par A. El Abci

Le conseil syndical des travailleurs de la CNAS, comprenant les sections du siège de la direction, des centres de payement, des centres CDS, du service recouvrement, centre imagerie médicale, crèche et comptabilité, s'est réuni, hier, au niveau de la maison du syndicat UGTA pour décider du lancement d'un préavis de grève.

Selon l'animateur du conseil, M. Benachour, le 30 octobre les mêmes sections syndicales se sont regroupées pour débattre des problèmes socioprofessionnels que vit actuellement la CNAS de Constantine et sont sortis avec une plateforme de revendications. Laquelle plateforme, dira-t-il, a été envoyée au directeur de l'agence, à la direction générale de la CNAS et à la Fédération nationale des travailleurs de la sécurité sociale (FNTSS), centrale syndicale, inspection du travail. Et dans ce sillage, le syndicaliste soulignera « la gestion irrationnelle et chaotique de la caisse », « l'état déplorable des relations organiques au niveau de la direction » et « le cloisonnement entre les différents départements », qui ont entraîné « un laisser-aller manifeste dans l'application des règles et des textes qui régissent l'agence de Constantine ». Et d'expliquer que « toutes ces insuffisances et dysfonctionnements ont pourri la situation au niveau du secteur, avec particulièrement le développement du favoritisme dans l'accès aux postes supérieurs et d'encadrement, que nous dénonçons avec fermeté », dira-t-il.

Les autres revendications ont trait, notamment, au renforcement des effectifs des services stratégiques de recouvrement, de prestation et de comptabilité. Egalement à l'attribution d'une prime de contagion aux manipulateurs radio et aux sages-femmes du centre d'imagerie médicale, au même titre que leurs collègues des autres wilayas. En matière de prime, d'autres membres du conseil syndical parleront de la prime de guichet, octroyée aussi dans les autres wilayas mais pas à Constantine. Et d'ajouter, le dossier afférent au logement qui figure parmi les points soulevés dans la plateforme de revendications et qui « est géré d'une façon chaotique où les passe-droits ne manquent pas ».

De même que, notera-t-il, les instructions de la Direction générale pour ce qui concerne le relogement des médecins radiologues ne sont pas appliquées avec justice ou du moins sans les résultats escomptés. Et de préciser, dans ce cadre, qu'en effet, les demandes de beaucoup de ces médecins n'ont pas été satisfaites et ce, malgré l'existence d'un nombre important de logements vacants. « Devant le mépris et la persistance du silence affiché par le directeur de l'agence, nous nous voyons contraints et forcés de recourir à la grève », conclura-t-il.