Plusieurs dizaines
d'étudiants de l'université Ahmed Bouchaïb d'Aïn Témouchent ont, encore une
fois, manifesté leur colère contre l'insécurité qui règne devant la porte et à
l'intérieur de l'établissement. Dans un communiqué diffusé hier par la section
de l'UNEA du centre universitaire, relayée par celle de l'UGEL, avec ampliation
aux autorités centrales de tutelle et celles de la wilaya, ainsi qu'aux
autorités administratives locales, les étudiants affirment vivre le calvaire au
quotidien, notamment les filles, en subissant des agressions physiques et le
harcèlement d'individus louches et dangereux, qu'ils trouvent sur leur chemin
au niveau du CUAT. Ce lundi, ils ont fermé la grille d'entrée principale du
centre universitaire. Ils réclament l'amélioration des conditions sécuritaires
au sein de leur université. Selon un membre du comité des étudiants, durant la
journée de dimanche, aux alentours de 11h, un individu s'est introduit à
l'intérieur de l'établissement au su et au vu de tout le monde. L'intrus a
ensuite intimidé des étudiantes et aurait même pris à partie l'une d'elles
avant de semer la panique parmi les autres étudiantes. Information difficile à
confirmer tant la rumeur prend souvent le relais pour amplifier le moindre
incident. Ainsi, l'UGEL a lancé un appel en direction des autorités
universitaires et administratives, pour assurer la sécurité des étudiants et à
les délivrer des menaces qui pèsent sur eux, devant comme à l'intérieur de
l'enceinte de l'université. Celle-ci est estimée déficiente en raison du nombre
insuffisant des agents assumant cette tâche. Pour en avoir plus d'informations,
on a essayé de joindre, ce lundi matin toujours, le directeur du CUAT. Ce
dernier était dans une réunion régionale des recteurs.