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20,5 milliards pour la gare routière Est

par A. El Abci

L'APC de Constantine a semblé retrouver hier enfin ses marques, lors de la session extraordinaire qui s'est déroulée sans accros majeurs et dont l'ordre du jour a été consacré, essentiellement, au point concernant le transfert d'allocations financières supplémentaires pour la réhabilitation de la gare routière Est et de divers autres points.

En effet, point de débats houleux et de critiques acerbes. En tout cas, les élus sont passés sans tarder au traitement des modifications à apporter aux titres du programme «équipement» et ce, à l'effet de voter sur les transferts d'allocations financières en conformité avec le compte administratif 2014 et concernant la réhabilitation de la gare routière Est.

A indiquer, à ce propos, qu'une première enveloppe financière de plus de 4 milliards de centimes a été réservée à cette réhabilitation, qui s'est révélée par la suite comme étant largement insuffisante pour le genre de travaux de réhabilitation à réaliser, selon des élus. Et la session d'hier devait dégager les sommes nécessaires consacrées à des projets d'aménagement à l'intérieur de cités d'habitation, qui ne revêtent pas le caractère de l'urgence ou qui sont pris en charge par la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) et inscrits pour des actions d'amélioration urbaine, expliquera le maire, M. Rihani.

Il s'agit, en l'occurrence, de quatre projets prévus dont notamment les cités de Sidi M'cid, de Boudraa Salah, d'El Manchar, dont les services de la DUC ont confirmé leur prise en charge par un programme sectoriel d'amélioration urbaine.

Ainsi, l'opération de prélèvement et de réaffectation d'enveloppes financières s'est soldée par la réunion de près de 20 milliards 500 millions de centimes destinés à la réhabilitation de ladite gare routière. Suite à la délibération en rapport avec la dotation de nom de chahid à des marchés de proximité, le débat s'est quelque peu animé à l'évocation de la rubrique des «divers», où les élus ont posé le problème de la régularisation des cités anarchiques et informelles. «Les habitants de ces cités, diront-ils, nous sont envoyés surtout par la direction de l'énergie et des mines, pour la délivrance de permis de raccordement en gaz et en électricité, nous plongeant ainsi dans un réel dilemme», relèvent des élus.

Enfin, décision a été prise de constituer une commission mixte avec la DUC et celle des mines pour voir les actions possibles à mener en la matière.