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Plusieurs jeunes titulaires de diplômes
reconnus par les services de la Fonction publique, travaillant, depuis
plusieurs années, dans le cadre des dispositifs pré-emploi, dénoncent ce qu'ils
appellent une mise à l'écart des concours de recrutement organisés récemment
par les différentes administrations publiques.
« Si nous avions été recrutés au titre dudit dispositif, c'est-à-dire dans le cadre d'un contrat de travail officiellement appelé pré-emploi, c'est pour que nous soyons titularisés dans les postes de travail que nous occupions », avancent des représentants de ces diplômés, venus à la fois crier à l'injustice et revendiquer leur droit à une insertion professionnelle tout à fait légitime. Un droit que certains veulent carrément bafouer, estiment- ils. « Il est injuste, disent-ils, que nous soyons exclus de ces concours. Grande était notre déception à l'annonce des résultats de ces concours ». Selon eux, la régularité de l'organisation de ces concours n'a pas été scrupuleusement respectée. Pour preuve, « les questions posées par les membres des jurys n'étaient pas vraiment fondées ». Un constat auquel tous les postulants, ou presque, à ces postes de travail adhèrent. « Des questions touchant à tous les sujets sauf à nos spécialités », affirment nos interlocuteurs, « déterminés à aller au bout de leur action de contestation ». Pour faire valoir leurs droits, ils comptent s'organiser autour d'une association. C'est peut-être le seul cadre possible, estiment-ils, « qui va nous permettre de nous faire entendre par les pouvoirs publics ». Ils crient leur ras-le bol voire leur désespoir. |
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