Selon M. Benameur, concessionnaire Renault à Constantine, la société française «compte aller vers la création d'une unité de production de la pièce de rechange pour la nouvelle Renault Symbol fabriquée en Algérie et qui serait réalisée en partenariat avec le constructeur». Le projet en question interviendra dans le sillage de la commercialisation de la nouvelle voiture et du service après-vente qui suivra automatiquement, lequel sera mis en place au niveau des 4 points de vente qui vont s'ouvrir dans la wilaya. Ce représentant a fait cette déclaration au cours de la cérémonie de présentation de la nouvelle voiture qui vient de sortir de l'usine de Oued Tlélat à Oran, cérémonie qui s'est déroulée jeudi dans un hôtel de l'aéroport international Mohamed Boudiaf de Constantine, en présence du wali et des autorités locales.

Interrogé précisément à ce sujet, notre interlocuteur a répondu que la société va ouvrir 4 points de vente à Constantine. «Cela va entraîner la création d'un certain nombre de postes de travail et créer une ambiance productive au niveau de la capitale de l'Est», a commenté M. Benameur. Et notre interlocuteur de rappeler que, dans une première étape, l'usine de Oued Tlélat va fabriquer 25.000 véhicules par an. Et ce quota de production augmentera au fur et à mesure. Répondant à une question sur la part de production qui sera réservée à Constantine, il a répondu que «la question reste ouverte car cela dépendra de la demande», a-t-il souligné. A une autre question sur la probabilité de retenir une formule de vente à tempérament, le représentant a répondu qu'il est encore tôt de penser à une telle formule car, selon lui, cela dépend à la fois des pouvoirs publics et de beaucoup d'autres facteurs qu'il faut réunir.

Enfin, la présentation de la nouvelle voiture a porté aussi bien sur ses qualités propres par rapport à celle, de même type, qui est importée et commercialisée actuellement sur le marché local, que des équipements dont elle est dotée, notamment le système de guidage GPS fabriqué par le constructeur algérien Condor, et de son prix qui est fixé, en toutes options, à 122 millions de centimes. Prix que les uns ont qualifié de cher et d'autres de tout à fait abordable. Et le premier client constantinois qui a emporté le seul exemplaire qui a été présenté jeudi dernier et dont les clés de la voiture ont été remises solennellement par le wali à la fin de la cérémonie, nous a affirmé sans ambages qu'il appartient à cette seconde catégorie.