Réuni le 29 octobre dernier, le bureau national du conseil autonome des
professeurs de l'enseignement du secondaire et technique (CNAPEST) a appelé à
la mobilisation des enseignants en tenant des assemblées générale et des
conseils de wilaya considérant que la situation n'a pas évolué dans le secteur
de l'Education. La menace de grève n'est pas écartée, selon le porte-parole du
CNAPEST, M.Nouar, contacté hier, « tant que nous constatons une absence de
volonté politique, administrative et ministérielle pour résoudre les problèmes
de la corporation». Pour le CNAPEST, des dossiers sont restés ouverts avec le
ministère de l'Education sans que ce dernier ne montre de volonté pour arriver
à une solution. Sur ces dossiers restés en suspens, M.Nouar citera les postes
de formateur et de professeur principal qui ont été transférés en poste de
recrutement limitant ainsi les postes de promotion. Ajouté à cela, le concours
de recrutement lancé dernièrement où certaines wilayas n'ont bénéficié que de 2
ou 3 postes. Concernant la prime de zone, le porte-parole du CNAPEST a expliqué
que « cette prime est calculée sur l'ancien salaire de base » et donc son
estimation est réduite par rapport au salaire de base actuel. Le problème des
professions en voie de disparition tels que maître de l'école primaire et
professeur de l'école fondamentale reste également entier, selon le CNAPEST qui
demande la réintégration de ces enseignants sans condition. Sur l'exercice du
droit syndical, le CNAPEST dénonce la dernière directive du ministère de
l'Education relative à la demande d'autorisation pour la tenue des AG. Vu cette
situation, le CNAPEST considère, selon son porte-parole, que « l'administration
ne respecte pas ses engagements bien que le Premier ministre ait adressé une
lettre au ministère de l'Education l'instruisant de respecter ses engagements
avec application à la lettre du contenu des PV signés entre le partenaire
social et la tutelle ».
Pour faire entendre sa voix, le CNAPEST a appelé à la tenue des AG à
travers les wilayas où il est représenté pour avoir le son de cloche de la base
sur l'action à entreprendre pour aboutir à la concrétisation de leurs revendications
et le mode de protestation à adopter si la tutelle campe sur ses positions.