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Soltani, l'initiative du FFS et la CNLTD

par A. El Abci

« Je suis pour le dialogue et toutes les initiatives qui tendent au rassemblement pour la défense du pays. De même que je pense également que toute initiative prise sans le pouvoir est condamnée à l'échec », a déclaré hier à Constantine l'ex-président du MSP, Aboudjerra Soltani, en réponse à une question concernant la démarche du FFS. Ce dernier s'est exprimé lors un point de presse précédant la tenue d'une conférence qu'il a animée sur les «développements dans le monde arabe et leurs répercussions sur l'Algérie», organisée au centre culturel Benbadis. L'orateur poursuit que ce qu'il reproche à la proposition du FFS c'est qu'elle reste toujours au niveau du discours. «Sinon, je pense que toutes les initiatives sont bonnes, les bilatérales comme les multilatérales», a ajouté M. Soltani.

Questionné sur ce qu'il pense aussi des positions de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique « CNLTD », il dira que pour juger l'opposition c'est la parole du peuple qui compte et c'est lui qui doit le faire. « D'ailleurs, ajoutera-t-il, je crois savoir que ce mouvement compte s'adresser au peuple bientôt et on verra alors, parce que c'est cela l'important. Tout ce que je peux dire à ce propos c'est qu'il ne peut y avoir une démocratie digne de ce nom sans une opposition qui corrige, avertit de certaines déviations etc. et qui complète quelque part le pouvoir. Cela est nécessaire pour avancer et s'améliorer ».

Il est à indiquer que l'organisation de cette conférence est une initiative du bureau local du MSP et s'inscrit dans le sillage des festivités du 60ème anniversaire de la révolution nationale. Selon M. Aboudjarra Soltani, la conférence qu'il donne vise la sensibilisation des militants et des cadres du parti sur leur environnement politique, comme développement et comme incidences possibles sur notre pays. « Car, a-t-il poursuivi, l'Algérie n'est pas dans une île isolée mais c'est un pays qui vit dans un monde ouvert, qui en reçoit les influences, mais qui influence également à son tour et participe au développement, à la construction de la démocratie et aux libertés. Nous vivons dans un monde ouvert et nous avons besoin de nous ouvrir aussi et donner aux autres ce que nous avons en propre, à savoir justement le grand message de Novembre, fait de solidarité et de lutte», conclura-t-il.