Ils ont affirmé avoir frappé à toutes les portes et envoyé des correspondances à toutes les autorités locales. De guerre lasse, ils se sont adressés à notre journal pour dénoncer une situation anormale et pénalisante pour le sport et les pratiquants.

Il s'agit de Meheni Djamel et Chahouri Mansour, en leur qualité, respectivement, de président et entraîneur du club Noor d'Es-Senia, section volley-ball. «L'état du complexe sportif situé sur la route de l'aéroport laisse beaucoup à désirer. Il y a bien un gardien, mais aucune intendance pour assurer l'entretien de cette infrastructure qui a coûté cher pourtant. Il y a des détritus partout, alors que les vestiaires sont devenus la «propriété privée» d'un indus-occupant qui n'a aucun droit dans ces lieux et qui n'a aucun rapport avec le sport», ont-ils affirmé, très courroucés visiblement.

Cette pénible situation se répercute inévitablement sur les activités de toutes les disciplines telles le volley, le basket, le football, le handball et le tennis. Beaucoup de pratiquants ont cessé toute activité, alors que des parents ont décidé de ne plus envoyer leurs enfants, conscients de la situation anormale qui prévaut dans ce complexe. «Dans un premier temps, il était possible de nous engager en division supérieure, mais en raison de ces graves anomalies et l'absence de toute réaction de la part des services concernés, nous avons décidé de nous contenter du championnat régional pour le bien de nos jeunes athlètes, car le cadre actuel ne se prête pas à la pratique d'élite», ont-ils dit en conclusion. Déçus mais non découragés, ces deux responsables espèrent que ce SOS trouvera un écho favorable auprès de qui de droit.