Depuis l'arrivée de l'entraîneur français Jean-Michel Cavalli, le MCO a gagné en confiance. Cela fait, en effet, quatre journées que le MCO continue de vivre au rythme des bons résultats, avec notamment trois victoires à domicile (CSC, NAHD, MCEE) et un nul en dehors de ses bases, à Alger, face à l'USMA, ce que personne n'aurait prédit en début de saison. Bien qu'il ne dispose pas de baguette magique, l'ancien sélectionneur de l'EN a su trouver la bonne recette. Il a surtout tenu un bon discours aux joueurs, les incitant à se donner à fond à chaque match. Il a également apporté sa touche tactique en optant pour le 5-3-2 auquel s'adapte les Rouge et Blanc. «Si j'ai pris en main le Mouloudia, c'est que j'étais conscient qu'il y avait un bon coup à jouer. Le 4-4-2 appliqué par mon prédécesseur s'est avéré inopérant, mais avec ma conception, les choses ont évolué dans le bon sens. Ce qui est de bon augure pour la suite. Toutefois, il faut demeurer ambitieux et avoir toujours faim pour aller de l'avant. Je travaille dans ce sens-là», nous expliquera le successeur de Chérif El Ouazzani, qui a tenu à mettre l'accent sur le rôle que jouent les dirigeants avec cette nouvelle ligne de conduite. «Je dois avouer que le président Baba est en train d'apporter tout son soutien moral et financier au groupe. Il veut absolument protéger l'équipe de toute pression inutile et c'est, je crois, l'un des points forts qui permet aux joueurs de se donner à fond. Aussi, je dois dire que j'ai été bien accueilli par tout le monde, notamment le public qui est fantastique, qui revient petit à petit, ce qui est important», a-t-il indiqué. En tout cas, les conditions de travail très favorables et la sérénité constatée ces dernières semaines, aussi bien aux entraînements qu'au sein de la direction, permettent au team oranais de monter sur le podium et de partager la troisième place avec l'ASMO.

Un retour en forme, que les camarades de Berradja sont appelés à confirmer samedi prochain à Sidi Bel-Abbès, dans un derby alléchant, qui se jouera, malheureusement pour les supporters, à huis clos.

A propos de cette prochaine rencontre, Cavalli nous affirma: «Le fait de jouer à huis clos n'est pas un atout. Le plus important, c'est la gestion du match. De toute manière, on ira à Sidi Bel-Abbès pour continuer sur notre dynamique. Et si on peut gagner, tant mieux pour nous. L'essentiel, c'est de réaliser un bon match tout en évitant des erreurs», dira en conclusion l'ancien sélectionneur de l'EN.