Le Salon International du Livre d’Alger, qui ouvre ses portes demain, est depuis des années la plus importante, et de loin, des manifestations culturelles organisées dans notre pays. Il a été capable au fil des ans de fidéliser de très nombreux éditeurs étrangers et nationaux, de programmer beaucoup d’événements et de rencontres qui valent toutes le déplacement et d’attirer en 8 jours plus d’un million de visiteurs. Malheureusement ce succès professionnel et public n’a pas été transformé en succès commercial. Les sponsors boudent (à part un ou deux ) la manifestation et les organisateurs ont toujours besoin des subventions publiques. Il y a quelque chose qui ne va pas. (voir notre article).

Au Palais des Nations du Club des Pins ,pendant 3 jours la semaine prochaine, il ne seront surement pas des millions mais quand même plusieurs centaines de cadres de l’administration ,de patrons privés et d’experts nationaux et étrangers invités par le ministère de l’industrie à une Conférence nationale sur le développement économique. L’objectif des organisateurs, qui ont vu grand, est de réfléchir «ensemble» et d’élaborer de façon «concertée», ni plus ni moins que la stratégie économique à moyen et long terme qui manque si cruellement à notre pays.

Les deux événements se dérouleront certainement sous un beau soleil d’automne et un ciel sans nuages qui commence quand même à inquiéter un peu tout le monde (qui a quand même bien et suffisamment profité de la plage et qui voudrait maintenant passer à autre chose). Surtout les agriculteurs qui commencent à parler de sécheresse. Heureusement qu’on n’est plus en 2001 lorsque le gouvernement songeait sérieusement à importer de l’eau par bateau. Entretemps on a beaucoup investi dans les usines de dessalement et la construction de barrages et on va continuer à le faire. Bonne idée. (voir notre article).