La découverte, la semaine dernière, dans une école primaire de la
nouvelle ville d'Ali Mendjeli, d'élèves avec des poux, à la tête, a poussé des
parents d'enfants sont scolarisés dans cet établissement, à les retenir à la
maison. Nous avons eu vent de cette information, à la fin de la semaine, et
elle nous a été confirmée, hier, par des mères d'enfants, scolarisé dans
l'établissement, en question, qu'elles ont cité comme étant l'école «Makhlouf
Boukhezer». « C'est la vérité, nous ont affirmé ces mères, lorsque nous avons
exprimé notre étonnement devant de tel phénomène. La directrice de l'école,
ont-elles ajouté, a fait une note, dans ce sens, qu'elle a affichée dans
l'enceinte de l'établissement ».
Informés du phénomène, les responsables du secteur de l'Education sont
tombés des nues. Le directeur de l'Education de la wilaya, M. Bouhali, a
ordonné immédiatement, l'envoi d'une mission d'inspection et d'enquête, auprès
de la directrice de l'établissement pour vérifier, d'abord, la véracité de
l'information et établir les faits, car les responsables de la DE soupçonnent,
à travers la diffusion de cette information, une quelconque manipulation qui
pourrait influer sur le climat ambiant, dans cette nouvelle agglomération, en
proie à des perturbations cycliques. «Cette mission sera dépêchée, demain,
dimanche, 19 octobre, de bon matin, nous a indiqué, hier, M. Latafi, chef de
service de la Formation et de l'Inspection, à la direction de l'Education de la
wilaya. Très surpris et étonné par l'information que nous venions de lui
donner, ce cadre de la DE nous a déclaré que cette école constitue, pourtant,
l'une des meilleures, sinon la meilleure de la nouvelle ville Ali Mendjeli, et
elle est très prisée par les parents qui la préfèrent, à beaucoup d'autres,
pour y placer leurs enfants. Rappelant le même phénomène dont a été le theâtre
une école du village de Bordj-M'hiris, dans la commune de Ain Abid, M. Latafi
nous a entretenu sur les mesures à prendre, dans pareils cas. Selon lui, le
phénomène doit être, d'abord, pris en charge, dans l'établissement, par l'unité
de dépistage sanitaire (UDS) qui y est rattachée. Une fois, la chose établie,
la direction de la Santé de la wilaya est alertée et ses services prendront le
dossier en main, pour y apporter le traitement qui s'impose. Pour M. Latafi, la
situation n'est pas alarmante. Quelques-uns de ses collègues que nous avons contactés,
ont versé dans le même sens et ils ont fait le parallèle avec la même situation
vécue, ces dernières semaines, dans un pays développé, en l'occurrence, la
France, « situation qui a défrayé la chronique, dans ce pays et provoqué de
nombreux commentaires sur les réseaux sociaux d'Internet ». Ce phénomène
naturel, soutiennent-ils, favorisé, principalement, par un manque d'hygiène du
milieu, soit au domicile de l'élève soit à l'école, apparaît, périodiquement et
n'épargne aucun pays dans le monde, aussi développé, soit-il. D'ailleurs les
autorités sanitaires avertissent, toujours, que la période automnale est très
propice à la résurgence de ce phénomène, somme toute, humain et qui ne sera
jamais, définitivement, éradiqué.