Depuis quelques
années, plusieurs associations caritatives ou de quartier ont fait l'objet de
retrait d'agrément, à défaut de résultats probants, présence timide sur le
terrain et sensibilisation presque inexistante. Cette prise de décision n'est
que le fruit des rapports établis contre ces associations infructueuses alors
qu'elles ne cessaient de réclamer des subventions de l'Etat et des locaux
adéquats pour l'exercice de leur fonction. L'on se demande, dans ce cas de
figure, quel est le rôle des associations caritatives ou de quartier à Relizane
et communes, qui brillent par leur absence ? Sans citer de noms, on a tendance
à confirmer que celles-ci sont carrément absentes du terrain. Elles imputent ce
manque d'activité au manque de subventions aussi bien de l'Etat que celles des
citoyens. Un justificatif aberrant dès lors qu'aucun citoyen honnête n'est
capable d'offrir quoi que ce soit à une association qui n'existe que par son
nom alors que beaucoup d'autres sont complètement méconnues et n'ont que
l'agrément. Outre cette frénésie à vouloir amasser de l'argent, le rôle d'une
association ne se confine pas à des voyages. Tout le monde sait pertinemment
que certaines associations sont invitées à prendre part à des événements
élaborés par des mouvements associatifs ou organismes très connus dans le
monde. L'objectif de ces rencontres initiées en la circonstance, c'est de
transmettre un message clair aux populations souvent confrontées à des maladies
et fléaux qui font des ravages au sein de nos sociétés.