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Présence timide du mouvement associatif

par E. Y.

Depuis quelques années, plusieurs associations caritatives ou de quartier ont fait l'objet de retrait d'agrément, à défaut de résultats probants, présence timide sur le terrain et sensibilisation presque inexistante. Cette prise de décision n'est que le fruit des rapports établis contre ces associations infructueuses alors qu'elles ne cessaient de réclamer des subventions de l'Etat et des locaux adéquats pour l'exercice de leur fonction. L'on se demande, dans ce cas de figure, quel est le rôle des associations caritatives ou de quartier à Relizane et communes, qui brillent par leur absence ? Sans citer de noms, on a tendance à confirmer que celles-ci sont carrément absentes du terrain. Elles imputent ce manque d'activité au manque de subventions aussi bien de l'Etat que celles des citoyens. Un justificatif aberrant dès lors qu'aucun citoyen honnête n'est capable d'offrir quoi que ce soit à une association qui n'existe que par son nom alors que beaucoup d'autres sont complètement méconnues et n'ont que l'agrément. Outre cette frénésie à vouloir amasser de l'argent, le rôle d'une association ne se confine pas à des voyages. Tout le monde sait pertinemment que certaines associations sont invitées à prendre part à des événements élaborés par des mouvements associatifs ou organismes très connus dans le monde. L'objectif de ces rencontres initiées en la circonstance, c'est de transmettre un message clair aux populations souvent confrontées à des maladies et fléaux qui font des ravages au sein de nos sociétés.