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Aïn-Temouchent : 7.470 baigneurs sauvés de la noyade cette saison

par Mohamed Bensafi

A moins de 15 jours de la fin officielle de la saison estivale, un bilan des interventions de la Protection civile de la wilaya d'Aïn-Temouchent sur les plages autorisées à la baignade a été rendu à la connaissance de la presse locale. Ainsi, du 5 juin au 15 septembre en cours, soit 100 jours passés de cette période estivale, ce bilan fait ressortir 7.753 interventions effectuées dans le cadre du dispositif de sécurité et de surveillance des baignades. Selon notre source, le nombre des estivants enregistré cette année a augmenté près de 79.53% par rapport à l'année précédente 2013. Il a franchi le seuil des 13.548.072 estivants (contre 7.546.150 à la même période) à avoir foulé le sable des 18 plages autorisées à la baignade de la wilaya. Près du tiers sont venus sur les plages de Béni-Saf, dont nombreux des régions du centre du pays, note-t-on auprès d'une autre source. Il conviendrait d'expliquer que le nombre d'estivants (ou affluence) est calculé selon le taux d'occupation au mètre carré (m2) sur la plage (sable+eau) par les services de la Protection civile et selon des normes certifiées. Les affluences les plus importantes ont été enregistrées, bien sûr, durant le mois d'août, avec des pics très élevés allant entre 300.000 et 600.000 estivants/ jour, selon la phase et l'importance de la plage. Les 172 éléments mobilisés pour la surveillance des plages sur la wilaya ont, souligne notre source, sauvé d'un danger réel pas moins de 7.470 baigneurs. Ils ont aussi prodigué des soins sur place à 143 d'entre eux, au moment où 139 autres ont nécessité d'être évacués vers les UMC ou établissements hospitaliers de la wilaya. Selon notre source, une baisse sensible du nombre de décès a été enregistrée durant ces trois mois, comparativement à l'année dernière. Un seul cas de décès par noyade a été malheureusement déploré en 2014 contre 04 en 2013, mais dans les plages non surveillées ou en dehors des heures de surveillance sur des plages autorisées à la baignade, note-t-on encore.