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La nouvelle a été
confirmée, hier, auprès d'un bon nombre d'entre eux et auprès de plusieurs élus
communaux : il y a maintenant quelques semaines, de nombreux présidents d'APC
de la wilaya de Constantine sont injoignables sur leurs téléphones portables.
Leurs lignes répondent, invariablement, qu'elle sont, provisoirement,
suspendues. Cela provient du fait que leurs numéros de téléphone portable,
utilisant des puces achetées auprès d'un opérateur public de téléphonie mobile,
ont été suspendus parce que le crédit a, tout simplement, expiré. Et leurs
administrations respectives n'ont pas pu renouveler leurs abonnements à cause,
semble-t-il, du refus opposé par le contrôleur financier, d'avaliser les
factures correspondantes qui lui ont été présentées par les services financiers
de l'Administration communale.
Ce nouveau fonctionnaire, installé dans chaque commune, en remplacement du receveur communal, s'est fondé sur l'absence d'une réglementation précise, concernant la prise en charge et le paiement des communications des membres de l'exécutif communal. Ce qui a conduit des P/APC à utiliser leur ligne individuelle, en limitant, considérablement, les appels. «C'est une situation fâcheuse car, devant la masse de problèmes quotidiens que nous traitons, en relation directe avec les citoyens et les différentes administrations, nous sommes obligés d'utiliser, abondamment, le portable. Et le coût des communications dépasse de loin les indemnités qui nous sont allouées », nous a expliqué, hier, un membre d'une APC. D'après les dires de quelques élus, le problème a été posé à la wilaya et au wali en personne et les intéressés espèrent qu'une solution leur soit apportée, rapidement, en cette période de rentrée sociale. |
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