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Un dépotoir contre le mur d'un CEM à Aïn El-Turck : Colère des responsables de l'établissement et des parents d'élèves

par Rachid Boutlélis

Des amas de déblais provenant de travaux effectués par Sonelgaz et entassés depuis des jours contre le mur d'enceinte du CEM Tabegh Djelloul de St Germain, daïra d'Aïn El-Turck, suscitent le courroux des responsables de l'administration scolaire et des parents d'élèves. Hier, lors de la rentrée des classes, le directeur s'est insurgé devant ce malheureux état de fait : «je me suis rapproché des responsables des services de l'APC pour le signaler mais, malheureusement, rien n'a été entrepris à ce jour. C'est aberrant, car, depuis, toutes sortes de détritus sont, en plus, déversés sur ce tas de déblais au point où cela s'est transformé en un dépotoir à ciel ouvert». Notons que la venelle longeant ce CEM a été revêtue d'asphalte, ce qui pousse certains chauffards à appuyer sur le champignon, exposant ainsi les collégiens à un danger imminent. Dans le souci de parer à toute fâcheuse éventualité, les parents d'élèves et les responsables de l'établissement scolaire ont revendiqué, hier, l'installation de ralentisseurs et la réfection des trottoirs, inexistants sur cette ruelle. «En saison des pluies, ce sera un véritable parcours du combattant pour les collégiens, qui auront beaucoup de mal à regagner leurs classes», ont fait remarquer nos interlocuteurs qui ont encore renchérit : «Les services concernés de l'APC auraient dû, en principe, effectuer des travaux de restauration à l'intérieur et à l'extérieur des établissements scolaires, bien avant la rentrée des classes, et ce afin d'offrir toutes les commodités nécessaires aux élèves ». Il importe de noter que l'autre CEM de la localité Akid Abbes est dans la même situation. Rappelons qu'au cours de Ramadhan dernier, un enfant âgé d'à peine sept ans a perdu la vie, écrasé par un véhicule. Les habitants ont vainement réclamé l'installation de ralentisseurs. Ne voyant rien venir depuis, ils ont posé des pierres et autres objets hétéroclites pour obliger les automobilistes à ralentir. Le même constat est relevé dans des zones à fortes concentration de population comme à Haï Bensmir, communément appelé douar Naquousse et dans la localité de Trouville, entre autres.