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18 infractions de la pêche durant le repos biologique

par M. B.

Dix-huit (18) chalutiers (un de plus qu'en 2013) ont été surpris, en flagrant délit, d'activité de pêche illégale dans le périmètre réservé au repos biologique, intervalle de temps réservé à la reproduction du poisson, apprend-on de source digne de foi. Une interdiction du chalutage, à l'intérieur de la limite des 3 miles nautiques, guidée par des dispositifs qui entrent en vigueur, chaque année, dans la période allant du 1er mai au 31 août de chaque année.

Dix (10) de ces chalutiers, sont, selon notre source, immatriculés au port de Béni-Saf, tandis que les (08) huit autres sont rattachés à celui de Bouzedjar. Les dix-huit (18) patrons de pêche ont aussitôt été verbalisés pour le délit de pêche illégale en période de repos biologique et encourent des poursuites judicaires.

On rappellera, que les mêmes statistiques indiquaient, au 15 juillet dernier, quinze (15) infractions. Neuf (09) infractions ont été enregistrées à Bouzedjar et 06 à Béni-Saf. Par ailleurs, aucune infraction n'a été relevée pour non-respect de la taille marchande des poissons ni encore pour utilisation des explosifs durant les quatre (04) mois de l'interdiction de pêcher en cette zone. Pour Béni-Saf et ses environs, la ligne de base - zone sous surveillance de la police maritime ou garde-côtes - est délimitée par le tracement d'une courbe qui traverse l'île de Rachgoun, jusqu'à l'île de Raïs Lindlès en passant respectivement par Raïs Gros, Raïs Figaro, île Ronde et les Moules. Enfin, le repos biologique vise la durabilité de la ressource halieutique. La période du 1er mai au 31 août - considérée comme phase de ponte propice - a pour objectif d'assurer la maturité des différentes espèces de poissons, pour une meilleure reproduction. Ainsi, tout manquement à la loi qui le garantit (n°1-11 du 3 juillet 2001 relative à la Pêche et à l'Aquaculture) s'expose à des poursuites judiciaires. Des sanctions qui peuvent aller jusqu'à une année de prison ferme et/ou 1 million de dinars d'amende.