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La cité des anges

par Boutaraa-Farid

La cité des anges est ce vœu, ce songe de voir l'Algérie comme un Éden et non pas un espace où on dort et où on mange. En effet, l'Algérie possède tous les ingrédients pour métamorphoser sa cité en une vaste citadelle qui sourit au ciel et qui abreuve ses occupants d'un élixir plus suave que le miel.

Et oui, notre pays l'Algérie peut accéder au rang des grandes nations. L'Algérie peut rêver d'un lendemain heureux où ses enfants seront des héros et non pas des hébétés et des peureux. L'Algérie attend le départ de l'ère des disputes et des colères. Elle attend le retour du calme et de la sérénité pour l'édification d'une nouvelle cité qui brillera par la bonté de ses hôtes et la reconnaissance de ses invités. L'Algérie veut mettre fin à ce douloureux passé où les jeunes avaient tout cassé. L'Algérie veut un nouveau saut où ses jeunes seraient des lionceaux qui s'entraident et non pas comme des petits d'une hyène qui se battent pour un morceau. Et oui, l'Algérie veut oublier ce désordre et cette anarchie qui ont fait d'elle un vaste souk et un dégueulasse marché.

Elle désire bâtir une nouvelle cité qui reposera sur trois axes qui sont l'enseignement, la santé et la justice. En effet, c'est avec ces trois éléments que nous pourrons mettre fin à toutes les mauvaises habitudes qui ont tué les bonnes actions et les justes attitudes. Tout d'abord, c'est avec une école qui instruit et nourrit que nous pourrons faire aimer la vie à des mioches qui ont besoin d'amour, de tendresse et pas de cris, des interrogations brutales ou d'obscures reproches. C'est avec une école qui protège et allège que nous pourrons inculquer à des bambins comment éviter les tentations du vol et à dire la vérité et pas des mensonges. C'est avec une école qui révise souvent ses manuels scolaires et qui allège le volume horaire que les enfants peuvent oublier la fatigue tout en savourant ces moments de classe où tout le monde se lasse. L'école devrait être un lieu de jeu, d'étude et de repos. Elle devrait être un lieu d'épanouissement et non pas une prison où l'écolier ne voit rien que des interdictions et des punitions. L'école primaire devrait reprendre ses six ans de formation et le moyen gardera aussi ses quatre ans. Il a été prouvé que les bonnes réflexes on les développe pendant les premières années de scolarité. C'est pendant ces années là, que le gros du travail doit se faire. L'école ne devrait plus être une garderie pour mioches, mais une institution qui éduquera et qui formera ceux qui vont prendre le relais. L'école devrait être ce lieu où on apprend les bonnes habitudes et où le maître tranquillise et non pas terrorise ses élèves. L'école est la première étape de la vie de l'être est tout se joue en ce pallier que les occidentaux préfèrent le laisser à des docteurs et non pas à des individus qui ont opté pour l'enseignement juste pour gagner un salaire. Toute la confiance est chez madame la ministre de l'éducation nationale que nous lui souhaitons tout le courage pour éradiquer les anciennes méthodes qui ont détourné l'école de sa fonction essentielle qui demeure l'éducation. Il est vrai, c'est pour la première fois que l'Algérie recrute une spécialiste dans le domaine.

Une professionnelle qui connait par cœur les maux du secteur et qui compte sur la participation de toutes les âmes dévouées à cette noble tâche qui consiste à dispenser du savoir à des petits auxquels on peut éviter qu'ils deviennent des voyous que tout le monde veut éviter. L'école est le premier pas qui nous aide à modeler nos jeunes et de faire d'eux des anges de la cité. Et oui, cette opération ne concerne pas uniquement madame Nouria- BENGHABRIT, mais toutes les personnes du secteur de l'éducation nationale sont invités à doubler de vigilance et à réussir ce projet qui fera de nos une nation où les gens se respectent mutuellement. Et oui, le secteur de l'éducation est le plus sensible et le plus compliqué est c'est de lui que dépend la réussite d'un État qui veut jouer un rôle important dans le maintien de la paix. Nous n'avons pas droit à l'erreur et toute mauvaise manœuvre peut noyer notre projet de voir des écoles avec restaurants et des cours avec gazon et des jets d'eau. Et oui, si nous voulons réussir, nos écoles devraient former des penseurs et non pas des brigands ou des personnes viles. Tout est basé sur cette enfance que nous pourrons lui éviter la souffrance. Nous pourrons réussir à lui offrir un avenir. Nous pourrons réussir à dessiner sur les lèvres des sourires qui diront non aux houleuses et dangereuses aventures. Et oui, toute la société est invitée à participer à cette grandiose opération qui consiste à faire de notre école une institution qui nourrit les esprits d'un aliment sain et qui fera de notre cité un lieu où toutes les personnes sont des sommités. Le deuxième axe reste la santé publique qui a besoin de soin. Il est malheureux de le dire, mais certains médecins ont perdu les repères de leur vraie mission qui reste celle de sauver des vies et de ressembler à des anges. Et oui, certains de nos médecins sont devenus des gens cupides. De nos jours, iI est interdit de tomber malade est rares les personnes qui trouveront un remède dès la première visite, car un grand nombre de nos praticiens exigent des analyses et des radios qui coûtent des millions et cela juste pour gagner plus. C'est du vol au nom d'une science et le pauvre malade sait dès fois que c'est de l'arnaque de la part des toubibs qui se sont transformés sans le vouloir en vampires et goules. Et oui, nos hôpitaux ont perdu la foi et nos malades ne savent plus quoi faire devant ces nouvelles maladies qui affaiblissent les cœurs et bouffent t les foies. Heureusement, qu'un nouveau ministre est à cheval sur ce secteur qui attend de nouvelles directives qui mettront fin à cette anarchie qui a transformé nos hôpitaux en lieu froid et sans clémence. Le secteur de la santé est malade est beaucoup de nos médecins ont besoin de balades à l'extérieur pour voir comment on s'occupe ailleurs des malades. Nos médecins et infirmiers devraient savoir que ce métier reste l'un des plus nobles sur terre et que ceux qui désirent la possession des châteaux et des terres devraient faire du commerce et qu'ils feront mieux de laisser leur place pour des êtres qui désirent t jouer le rôle d'un ange qui sait que tout corps sous terre un jour plonge. Et oui, beaucoup reste à faire dans un secteur qui a besoin de civisme et d'humanisme. Il est malheureux de le dire, car les responsables du secteur sont instruits et non pas besoin de cris et des écrits pour un retour à la voix de la sagesse et du rationnel. Les gens du secteur sont invités à oublier un peu l'égoïsme et de faire preuve d'un peu de souplesse. Les gens du secteur sont appelés à agir avec tendresse avec les malades qui ont le stress et qui ont perdu même leur adresse.

Les gens des secteurs sont invités à redevenir des anges qui bercent les malades et non pas des rescapés de noyades. Les gens du secteur sont invités à suivre la courtoisie et la gentillesse de certains de leurs collègues qui nous laissent un grand espoir de voir les blouses blanches comme ces lointains dimanches où les sœurs s'occupaient de nos mioches. Les moments où notre jeune république avait un tendre public qui savait faire la prière et visiter les musées et les bibliothèques. Il est possible de faire revivre un passé glorieux où nos mères avec les moyens de bord avaient pu donner naissance à des enfants et à les éduquer comme il faut. Nous n'avons pas besoin de tant d'argent, mais de la volonté de tous les citoyens à rendre notre cité comme un vaste paradis. Pourquoi nos hôpitaux ressemblent étrangement à des prisons et où dès la rentrée la politesse est interdite d'accès? Pourquoi tout change dès qu'on pénètre chez une clinique privée. On a l'impression que le malade est roi, ou que nous sommes à l'étranger. Deux mondes parallèles. La clinique privée El Wancharis de khemis Miliana est la preuve tangible d'un dévouement total du personnel qui reste au service du malade. Pourquoi les autres établissements sanitaires publics fonctionnent avec le minimum? Pourquoi les pouvoirs publics ne payent pas convenablement ce personnel de la santé qui reste marginalisé? Le ministre actuel doit mettre fin à toutes les anomalies qui paralysent son secteur. Cependant, l'espoir demeure de revoir une nouvelle vague de médecins qui pourront apprendre les bonnes habitudes chez un nombre important de nos anciens médecins qui ont su gagner la confiance des malades. Le couple AZZAZ de Miliana, le généraliste ABBAS Abdenour, la gynécologue ZEROUKI, les dentistes KEBAH et SOUKEHAL et tant d'autres médecins qu'il nous est impossible de les citer tous. C'est avec les grands médecins que l'Algérie peut mettre fin au désordre et à l'anarchie.

C'est avec la contribution de tous nos génies dans ce domaine que nous pourrons stopper l'hémorragie. C'est avec la conjugaison des efforts que nous pourrons bâtir un État fort. Le troisième axe est celui de la justice qui devrait assurer la sécurité des citoyens. Les gens de ce secteur sont appelés à durcir le ton et à pénaliser toutes les personnes qui osent commettre des délits. Les gens du secteur sont invités à revoir les failles, car une justice franche peut apaiser les ventres creux et calmer les esprits agités. Une justice franche peut anéantir tous les complots de ceux qui désirent gouverner ou mettre le feu. Une justice franche renforce les liens entre le gouverneur et le gouverné par la mise en place d'un respect mutuel. Une justice franche rassure le citoyen du moment qu'il sait qu'il aura ses droits. Une justice franche punira sévèrement ceux qui trichent et qui désirent frauduleusement être riche. Une justice franche peut renouveler les mentalités en chassant les craintes qui poussent certains à sombrer dans l'incivilité. Une justice franche peut mettre de l'ordre dans le quotidien des occupants de la cité qui aspirent tous à quitter la cécité. Pour finir, il nous est possible de dire que notre force réside dans notre union et notre retour aux repères et mœurs. C'est avec le respect et la tolérance des avis des autres que nous gagnerons notre unité. Et oui, la tolérance demeure le pain bénit et c'est avec elle que nous aurons des ailes qui feront de nous des anges qui n'ont qu'un seul songe celui de faire du bien et d'adorer l'Unique Dieu qui a fait de nous des êtres et non pas des mésanges. La tolérance devrait être notre unique invité qui peut nous éviter des incivilités qui brouilleront la vraie image de notre identité qui reste l'amour des autres, la solidarité et surtout la générosité de cœurs de tous les occupants de la cité.