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SAÏDA: Une absence de marque regrettée en cette rentrée scolaire

par Tahar Diab

La grande famille enseignante de Saïda entame sa rentrée des classes avec une profonde compassion envers la directrice de wilaya qui s'est éteinte à la fin août, en marge d'un regroupement au niveau du ministère de l'Education nationale. Cette année, le premier palier accueillera 7.541 nouveaux inscrits (18%) sur un effectif de 43.869 élèves répartis à travers 186 établissements totalisant 1.454 salles occupées sur 1.798.

Le cycle moyen avec ses 57 collèges accueille un effectif de 25.564 élèves dont 7.775 nouveaux en 1ère AM (30%) occupant 832 salles ordinaires sur 950.

Disposant de 463 salles à occuper sur les 521 existantes, les 23 lycées avec la nouvelle annexe de Maamora (premier village socialiste) comptent 14.641 élèves dont 4.717 en 1ère AS (32%).

Le taux d'occupation moyen par local démontre la possibilité d'aisance pédagogique avec 26 élèves par classe au primaire, 30 au moyen et seulement 28 au secondaire.

En revenant à la scolarité des débutants au primaire, il est judicieux de signaler que 4.200 élèves de 5 ans répartis en 140 divisions pédagogiques ont bénéficié de l'enseignement de base des classes préparatoires. Les 3.341 restants doivent être ciblés et faire l'objet d'une attention pédagogique particulière pour leur mise à niveau et rattraper ainsi leur retard d'infortune. L'encadrement global est de 4.763 enseignants dont 1.086 PES, 1.521 PEM et 2.136 pour l'ensemble du primaire dont la nouveauté est la création de 20 postes de directeurs adjoints affectés sans doute aux grandes écoles primaires et notamment celles chargées de la gestion des cantines scolaires.

En mémoire de Cheded Mama, originaire de Mostaganem, décédée à l'âge de 55 ans seulement, il s'en trouvera toujours parmi les nouvelles recrues, après plus d'un demi-siècle de vie, un éducateur en retraite qui se rappellera cette mémorable citation d'un beau récit de l'un de nos plus grands écrivains : « Je me souviens comme si cela datait d'hier, de mon entrée » en fonction quand, à la fin de mon stage de formation, venait de s'éteindre notre directrice de l'éducation, une semaine seulement avant la rentrée des classes et ce, lors d'un regroupement national où la toute nouvelle ministre de l'Education nationale abordait le sujet de l'heure attenant au thème de la bonne gouvernance à l'attention des 48 directeurs de wilaya de l'époque.