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L'Ecole normale supérieure déménage à Ali Mendjeli

par A. El Abci

Les inscriptions universitaires dans leur phase définitive ont été clôturées jeudi dernier pour les nouveaux bacheliers, dont les choix ont concerné surtout les domaines offrant le plus de débouchés, à l'instar de l'Ecole normale supérieure d'El-Mansourah qui accueillera à la rentrée prochaine 732 nouveaux étudiants, qui ont passé l'examen d'entrée, représentant 94,85% des prétendants à cette formation, selon le directeur de l'école, M. Reghioua.

Et celui-ci d'expliquer que les inscriptions dans l'école ne se font pas de manière classique, par dépôt direct du dossier, mais sur la base du résultat enregistré lors d'une audition de sélection préalable. Et de poursuivre, qu'ainsi les orientations pour l'école ont concerné 807 nouveaux, dont 777 se sont présentés pour les audiences et 737 d'entre eux ont passé avec succès les épreuves, soit un taux de réussite de 94,85%.

Concernant la nature et les domaines de formation que l'école normale supérieure dispense, notre interlocuteur dira qu'il s'agit de formations classiques, non régies par le système LMD. Et d'indiquer que «pour le volet sciences humaines, «nous avons les enseignements afférents à la littérature arabe, à celle française et anglaise, histoire géographie et philosophie. Tandis que pour les disciplines scientifiques, nous avons les sciences exactes, l'informatique, les sciences naturelles et biologiques, les mathématiques, la chimie, la physique, etc. Nous sommes devenus en quelque sorte une école polyvalente, assurant les formations en rapport avec les trois paliers. Il s'agit du primaire avec en sus du baccalauréat un enseignement de trois années en littérature arabe et littérature française, et les diplômés auront le grade de professeur de l'école primaire. Nous formons aussi des professeurs du moyen, avec quatre années d'enseignement en sus du baccalauréat et enfin des professeurs du secondaire avec baccalauréat plus cinq années de formation. Nous avons aussi actuellement une école de doctorat en littérature anglaise, qui englobe notamment les universités de Oum El-Bouaghi, de Constantine 1, de Sétif 2 et l'Ecole supérieure de Constantine».

Toujours selon notre vis-à-vis, l'Ecole nationale supérieure, qui connaît un véritable engouement de la part des nouveaux bacheliers, en raison essentiellement de la garantie d'emploi qu'elle offre après les études et qui vient de réceptionner ses nouveaux locaux au niveau de la ville universitaire de Ali Mendjeli, sera désormais à l'aise pour recevoir plus de candidats dans l'avenir. Il est à rappeler que la ville universitaire, ou Constantine 3, a déjà ouvert depuis une année avec cinq facultés (médecine, sciences politiques etc.), et trois écoles, dont l'Ecole nationale supérieure, l'Ecole polytechnique et celle de biologie.