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Les résidents de
«Haoueche Ezzerarka», sis au chef-lieu de Relizane, ne cessent de crier haut et
fort leur ras-le-bol. Cette cité est située à 400 m du centre-ville, date de
l'ère coloniale et où des dizaines de familles continuent à souffrir dans des
habitations constituées de baraques en tôle depuis de longues années se
considérant marginalisées et condamnées à vivre dans des conditions précaires.
«Les autorités concernées n'ont jamais osé effectuer une visite pour constater
de visu les conditions de vie insupportables, au moins pour nous soulager de
nos peines», nous disent-ils. Leurs noms n'ont jamais figuré sur aucune liste
nominative des bénéficiaires de logements sociaux depuis l'indépendance en
dépit des multiples requêtes et protestations répétées, organisées par les
jeunes devant le siège de la daïra pour attirer l'attention des responsables.
Les pères de familles nous ont fait part de leur situation désastreuse qui s'accentue de jour en jour, surtout en saison hivernale, où les eaux pluviales s'infiltrent à l'intérieur de leurs habitations précaires. «Nous vivons constamment dans la gadoue», s'exclame un vieillard. Ces gourbis se trouvent au milieu de ce quartier et, devant ces conditions dégradables, les résidents ont souligné la nécessité de leur permettre de bénéficier des logements sociaux décents pour leur assurer une vie décente. |
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