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WA Tlemcen : Rien ne va plus dans la maison widadie

par M. Zeggai

Coup de théâtre au Wided de Tlemcen. Sid Ahmed Slimani, le tout nouveau président de la SSPA, est dit-on démissionnaire, alors que d'autres sources affirment qu'il a été poussé vers la porte de sortie, car certains actionnaires ont refusé de signer le PV relatif à son élection. Selon un membre influent qui a voulu garder l'anonymat : « Ce document sera signé une fois que Slimani aura mis sur la table trois milliards de centimes, outre le recrutement de onze joueurs de la Ligue 1 comme promis lors de l'assemblée générale. Encore plus, son élection n'est pas réglementaire ». Selon nos informations et d'après un autre membre de la famille widadie, il semblerait que Slimani a le soutien d'un homme d'affaires installé à Alger.

Pour connaître la version de l'intéressé, nous l'avons contacté avant-hier à plusieurs reprises, mais sans résultat, toutes nos tentatives furent vouées à l'échec. Toutefois, selon notre enquête, Sid Ahmed Slimani a démissionné et justifié sa décision par les difficultés qu'il a rencontrées pour mener à bien sa mission. Il a exigé la signature du PV de son élection, chose que les actionnaires ont catégoriquement refusée. A présent, c'est le WAT qui est pris en otage. Au moment où presque toutes les formations ont bouclé leurs recrutements et ont entamé leur préparation d'avant-saison, le Wided n'a pas avancé d'un iota. D'après les rumeurs, le WAT est géré comme un club de quartier. Comme quoi, à Tlemcen, on est en train de récolter ce que l'on a semé. Il est bien loin, très loin même, le temps où le Wided de Tlemcen incitait au respect. Aujourd'hui, le WAT est devenu otage de certains intérêts.

Des questions méritent d'être posées. Pourquoi Slimani a fait des promesses qu'il ne pouvait pas tenir ? Pourquoi a-t-on attendu jusqu'à ce jour pour affirmer que son élection est antiréglementaire ? Le club est-il géré de l'extérieur ? En somme, tout le monde est complice dans cette situation qui mène le club des Zianides à la dérive. Le public, comme partout d'ailleurs, est induit en erreur et assiste à la mort lente du WAT. On n'en est pas encore là, mais en football, il y a des signes qui ne trompent pas. Le mal est plus profond mais personne ne veut aller droit au but. Quant aux autorités locales, elles doivent intervenir et le plus tôt possible pour éviter d'autres fâcheuses conséquences, car à cette cadence le Wided jouera le maintien la saison prochaine et ce n'est pas le recrutement de joueurs de troisième catégorie qui le fera accéder. Seul un travail planifié et des hommes désintéressés sauveront le Wided et le replaceront à sa véritable place.