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Alors que près de 60 sociétés de taxis privées, avec un parc roulant de
près de 2.000 véhicules, sont déjà en activité, dans la ville d'Oran, 4 nouvelles
sociétés viennent d'obtenir l'accord préalable de la direction des Transports.
De plus, d'autres demandes d'agréments de sociétés de taxis sont en instance.
Ces entités ont été créées suite aux nouvelles dispositions prévues dans
l'arrêté du 28 septembre 2009, modifiant l'arrêté du 8 août 1993, réglementant
le transport effectué par taxi. Ces sociétés ont permis la création de nombreux
postes d'emplois et l'entrée en service des premières sociétés avait permis
d'atténuer la tension sur les licences. La société de taxis a, en effet,
l'avantage d'activer avec plusieurs véhicules pour une seule licence. Un
document qui n'est attribué qu'aux anciens moudjahids et ayant-droits, exigé
pour l'exercice de ce métier. L'arrivée prochaine de nouvelles sociétés privées
de taxis risque, toutefois, de ne pas être bien accueillie par les chauffeurs
de taxis urbains qui souffrent, déjà, d'une concurrence déloyale, imposée par
les taxis clandestins. La corporation soulève, également, le problème de la
saturation du secteur du Transport urbain, effectué par taxis, en raison,
notamment, de l'injection de centaines de nouveaux taxis, par les sociétés
privées. Il faut, cependant, avouer que l'entrée en service des premières
sociétés de taxis avait permis d'atténuer la tension sur les licences de taxi.
Malheureusement, la progression du nombre des sociétés de taxis n'a pas été
suivie, sur le terrain, d'une amélioration de la qualité des prestations de
services. Les citoyens se plaignent, notamment, des «tarifs abusifs» affichés
par les compteurs électroniques pour des courses de courte distance. Les
sociétés de taxis appliquent le «système de quotas» à ses chauffeurs qui sont
contraints de ramener, quotidiennement, des recettes entre 1.500 et 2.000 DA.
Les contrôles ont déjà révélé près d'une centaine de cas de traficotage de
compteurs électroniques. Les dysfonctionnements des compteurs électroniques
sont à l'origine de plusieurs prises de bec entre «taxieurs» et clients. Cette
année, à l'issue de cette opération, pas moins de 141 taximètres trafiqués, ont
été refusés, lors des contrôles effectués par les brigades de cet organisme.
Même lorsqu'il s'agit d'une défectuosité de l'appareil non intentionnelle, la
responsabilité incombe au conducteur du taxi, dans la mesure où il est de son
devoir de veiller, en permanence, au bon fonctionnement de son compteur, en le
soumettant au contrôle, périodiquement.
A la direction de l'ONML d'Oran, le ton est plutôt à la sérénité et lorsque la défectuosité est constatée par les inspecteurs sur un compteur, son détenteur est automatiquement assujetti à le présenter chez le réparateur agréé. Au total, 600 compteurs de taxi ont été contrôlés, suite aux nombreuses plaintes des clients de taxis, qui ne cessent de se plaindre des «tarifs abusifs» affichés par les compteurs électroniques pour des courses de courte distance et notamment la nuit. |
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