Suite au gel des inscriptions au concours de recrutement des enseignants, prévu le 23 juillet, le syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (SNAPEST) met en garde contre les conséquences d'une telle décision et qui risque de conduire au même scénario que celui déjà vécu en 2011. Durant cette année, des candidats reçus au concours de recrutement ont vu leurs noms rayés de la liste après le contrôle de la fonction publique. Un cauchemar vécu par plusieurs enseignants candidats et qui a créé une polémique dans le secteur. L'affaire a trouvé son dénouement après le recours de certains enseignants lésés à la justice et ont eu gain de cause. C'est ce même scénario qu'appréhende le SNAPEST et pour lequel il lance un appel au ministère de l'Education afin d'intervenir avant qu'il ne soit trop tard.

Le coordinateur régional du SNAPEST, M.Aous, contacté hier, a expliqué que les listes de candidats reçus au prochain concours ne doivent être affichées qu'une fois validées par la fonction publique. « De cette façon, on évitera tout désagrément pour les candidats et les erreurs qui peuvent surgir. En attendant le OK de la fonction publique, nous proposons que le déficit soit comblé par les vacations pour une durée déterminée », a souligné le représentant du SNAPEST. Ce syndicat estime que le concours à lui seul reste insuffisant pour assurer une qualité de l'enseignement et doit être complété par une formation psychopédagogique.

Concernant les assises nationales qui seront organisées les 21 et 22 juillet prochain par le ministère de l'Education en partenariat avec la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique, le SNAPEST souhaite que cette rencontre contribue à l'amélioration de l'enseignement avec tout le potentiel humain existant dans le secteur. « Les ressources humaines existent, il suffit de bien exploiter ce potentiel », a indiqué M. Aous. Et d'ajouter que le SNAPEST va participer avec des propositions pour la réforme de l'enseignement secondaire, du baccalauréat. Il apportera également des suggestions sur la répartition des filières tout en plaidant pour le retour de l'enseignement technique.