En prévision de la saison du Hadj 2014, l'opération de contrôle médical
des candidats au pèlerinage aux lieux saints de l'islam, de la wilaya de
Constantine, se poursuit au niveau de la polyclinique de Boumerzoug, tous les
dimanche et mercredi de la semaine et ce, depuis le début de ce mois de mai et
jusqu'au mois d'octobre prochain.
Selon le président de la commission chargée des consultations médicales
des heureux élus au Hadj de la présente année, le docteur Omar Bouchagour, tous
les moyens matériels et de confort ont été mobilisés pour un bon accueil des
hadjis, et deux équipes médicales chargées de les recevoir et leur faire les
visites et contrôles nécessaires, dont chacune comprend deux médecins
généralistes et deux psychiatres, ont été mises sur pied. Le futur hadji se
présente d'abord une première fois pour une visite générale, en dehors de
dimanche et mercredi, et si une maladie quelconque est détectée, il lui sera
remis une ordonnance pour son traitement et également une carte où sont
indiquées toutes les analyses à faire. De même qu'à l'issue de cette première
consultation, il lui sera remis une convocation portant la date du rendez-vous
pour le contrôle ou consultation spéciale Hadj, dimanche ou mercredi. Et ce
jour-là, il se présentera muni de son dossier médical et pour effectuer les
analyses indiquées sur la carte qui lui a été délivrée auparavant et seulement
ces analyses médicales. Et de noter que «si on trouve qu'il est atteint d'une
maladie qu'il ignore et qui se soigne, nous lui indiquons le traitement qu'il
faut. De même que pour les maladies chroniques, nous leur fournissons les
conseils appropriés, mais pour ce qui concerne les maladies graves comme les
personnes sous dialyse, celles souffrant de cancer et se trouvant à un stade
avancé, il leur sera strictement interdit de faire le voyage», dira le docteur
Bouchagour. Pour sa part, la docteure Soraya Sifi, membre de la commission de
contrôle des hadjis 2014, fait savoir que sur un ensemble de 110 hadjis
contrôlés, tous ont reçu le OK, à l'exception cependant d'un seul cas, celui
d'une vieille femme de 83 ans, qui souffre de maladies du cœur, de tension
artérielle et de diabète et qui serait mieux chez elle et parmi les siens.