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Benflis à Tiaret : «Je suis venu parler aux jeunes»
par El-Houari Dilmi
Arrivé à Tiaret
avec plus de deux heures de retard sur l'horaire prévu, le candidat indépendant
Ali Benfils a animé hier lundi un meeting électoral à la salle omnisports
«Mustapha-Belarbi», une salle que les organisateurs ont eu du mal à remplir.
«Je suis venu pour parler aux jeunes de cette wilaya, qui a tant donné à
l'histoire multiséculaire de l'Algérie», dira d'emblée Ali Benfils avant de
dresser un véritable réquisitoire du secteur de la santé qu'il a qualifié de
«très malade». Citant une série de griefs à l'encontre du secteur de la santé,
le candidat dira que les «Algériens ont plus peur des hôpitaux que de tomber
malades», a-t-il martelé, ajoutant que le pays «enregistre plus de 40.000
malades du cancer par an, sans parler des maladies nosocomiales qui font des
ravages», a-t-il souligné. Sous les cris de «Benfils président !» il parlera du
secteur de l'agriculture auquel «je consacre une importance capitale dans mon
programme». Il regrettera que la capitale du Sersou, «jadis le grenier de
l'Afrique, régresse aujourd'hui dans sa production céréalière à cause d'une
politique inefficiente». L'école est sinistrée et l'urgence d'une réforme du
système éducatif a été l'autre thème abordé par Ali Benfils qui estime «qu'il
était temps de rendre à l'enseignant la place qu'il mérite au sein de la
société». La corruption et la dilapidation des deniers publics a constitué
l'autre cheval de bataille de Benflis qui a promis de réhabiliter la Cour des
comptes s'il était élu. «Il n'y aura plus de citoyens de seconde zone en
Algérie, l'heure a sonné pour faire de l'Algérien un citoyen à part entière,
jouissant pleinement de tous ses droits, et je m'engage devant vous à faire de
cela une réalité», a-t-il affirmé. «Je suis soutenu par une vingtaine de partis
politiques et 103 associations issues de la société civile m'apportent leur
soutien actif. J'ai bon espoir d'accéder à la magistrature suprême si la fraude
ne fausse pas les résultats comme cela a été le cas en 2004», a-t-il conclu.
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