Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Aïn-Témouchent : Vers la promotion de la pêche artisanale à Madagh II

par Mohamed Bensafi

L'avancement des travaux de réalisation d'un abri de pêche à Madagh 2 est estimé à 20%, a indiqué le Directeur de la pêche et des ressources halieutiques (DRPH) de Aïn-Témouchent, Zidi Abdelkader, joint par téléphone ce mardi matin. Il s'agit d'un projet consenti à promouvoir la promotion de la pêche artisanale. Ce «petit port», dont une enveloppe financière de trois (03) milliards de dinars lui a été allouée, sera accompagné d'une halle à marais. Cette nouvelle infrastructure, s'étendant sur un périmètre de 10 hectares (dont 7,5 pour le plan d'eau et 2,5 en terre-pleins), devra accueillir une centaine de petits métiers (embarcations inférieures à 09 m de long) et une trentaine de bateaux de plaisance. L'objectif principal est l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des marins pêcheurs de la région et la contribution à la durabilité de cette activité. Cet abri de pêche atténuera les activités de pêche du port de Bouzedjar. En plus, les responsables du secteur de la pêche veulent faire de Madagh 2, un pôle attractif de la pêche artisanale (ou pêche à marées courtes). L'essentiel de cette activité est représentée par ce qu'on appelle les «petits métiers». C'est une pêche artisanale, non loin des côtes, avec des temps de sortie à la journée, ou de 1 à 3 jours. Les «engins de pêche», c'est-à-dire les filets, les palangres (lignes où sont fixées des petits hameçons) et les nasses sont déposées au fond de la mer, souvent la veille pour le lendemain. En Algérie, on pêche essentiellement l'espadon ou diverses pièces. La réalisation de ce projet contribuera aussi à la promotion de l'activité touristique dans cette zone balnéaire. Une seconde activité qui constituera une source de revenus pour les habitants locaux, une fois, ce «puerto» opérationnel. Avec l'achèvement de l'abri de pêche de Madagh 2, prévu pour la fin 2016, le secteur pourra bénéficier d'une production supplémentaire d'environ 1000 tonnes par an.