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CS Constantine : Le fiasco d'Abidjan, une leçon à retenir

par A. Mallem

En plus de leur frustration, le match n'ayant pas été télévisé afin d'avoir une idée précise sur ce qui s'était passé à Abidjan face à l'ASEC Mimosas, en manche retour des huitièmes de finale de la Coupe de la Confédération africaine, les supporters du CSC étaient dans tous leurs états en prenant connaissance de l'ampleur de la défaite. Rencontré hier matin, un groupe de sanafirs qui n'arrivait pas encore à digérer cette déroute diront : «Certes, on n'espérait pas aller loin dans cette compétition qui constituait pour notre équipe une sorte d'initiation pour mieux s'armer pour le futur, on savait aussi que l'adversaire était d'un calibre supérieur après avoir laisé bonne impression à Constantine la semaine écoulée, mais perdre par 6 à 0 n'est pas acceptable !». D'autres ont reproché à l'entraîneur ses choix de faire jouer ses éléments à des postes inhabituels. Plus objectifs, d'autres considèrent qu'il fallait dès le début de la saison fixer un objectif clair et raisonnable, ou le championnat, ou la Coupe, ou la Coupe d'Afrique. «C'était de la folie de courir trois lièvres à la fois, s'est écrié un vieux supporter. Voyez le résultat, la moitié de l'effectif sont blessés, les autres sont à bout de forces, et ceux qui étaient valides ont terminé le match sur les rotules. Bref, nous venons de tout perdre. Avec quoi le club va-t-il pousuivre le championnat ?». Ceci laisse deviner l'accueil qui sera réservé au staff technique et aux joueurs à leur retour à Constantine. Ce qui revient à dire que la rue réclame des mesures immédiates et une politique de recrutement rationnelle pour la prochaine saison. Car, pour la Coupe d'Afrique, les sanafirs, qui ont appris la leçon, promettent d'y revenir, cette fois pour effectuer un parcours plus en conformité avec le prestige et l'ambition du vieux club de l'antique Cirta.