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Le referee zambien fausse les débats : L'arbitrage maison, une dure réalité en Afrique

par M. Benboua

Outre le manque de compétition, la chaleur et l'humidité, les Algériens redoutaient beaucoup l'arbitrage maison à Ouagadougou où ils se sont inclinés dans les cinq dernières minutes de la rencontre devant un adversaire plutôt prenable. Ceci dit, les appréhensions du coach Vahid et de ses troupes se sont avérées exactes puisqu'ils l'ont vérifié à leurs dépens. En effet, en plus du penalty pourtant justifié non accordé à Feghouli en première période (39'), le referee de la rencontre, le Zambien Janny Sikazwe, offrira un joli cadeau aux coéquipiers de Pitroipa à la 84' en leur accordant un penalty imaginaire alors que le score était à égalité (2-2). Une sentence injustifiée puisque le défenseur algérien, Belkalem en l'occurrence, était non seulement en dehors de la surface, mais ses bras étaient collés le long du corps. Ajoutez à cela que la balle n'a jamais touché ses mains et a été détournée par son torse. D'ailleurs, les séquences télévisées en sont témoins. Il est vrai que Sikazwe, qui est un arbitre international depuis 2007, a sorti un match correct dans l'ensemble, mais cette dernière erreur a été considérée comme une «fausse note» par les spécialistes, puisqu'elle a influé directement sur le résultat final de la rencontre. Ce qui mérite d'être signalé également, c'est que le Zambien a été induit en erreur par son premier juge assistant, l'Angolais Jerson Emiliano Dos Santos qui, pourtant bien placé, était le seul à voir la main de Belkalem. C'est en somme frustrant de dire que les Verts repartent avec une défaite, qui aurait pu être évitée, mais avec en revanche beaucoup d'espoir pour franchir l'écueil des Etalons au match retour à Blida, du moment qu'ils ont inscrit deux «précieux» buts. A noter enfin que c'est la première fois que ce trio d'arbitre dirige un match officiel. De quoi relancer le débat sur l'arbitrage maison qui reste tout de même une dure réalité en Afrique.