Le conflit
opposant la corporation des corps communs du secteur de la Santé à sa tutelle
n'est pas près de connaître son épilogue. Les représentants des corps communs
de la santé tiendront, mercredi prochain, une réunion de concertation pour décider,
après consultation de la base, des actions à mener prochainement, dès la
rentrée sociale. Le secrétaire général du syndicat des corps communs du CHU
Mustapha Bacha a affirmé, hier, que les délégués de sa corporation ont été
invités par le ministère de la Santé à un dialogue dont la date n'a pas été
encore fixée. Les corps communs regroupant les ambulanciers, femmes de ménage,
corps administratif, chauffeurs, agents de sécurité et autres réclament une
réponse claire sur l'ensemble des revendications, à savoir le statut,
l'augmentation des salaires et la généralisation de la prime de contagion. Ils
exigent, en outre, la régularisation des contractuels et des vacataires et la
suppression des contrats à durée déterminée (CDD). Pour ce qui concerne le statut,
ils demandent «un statut à la hauteur des missions qu'ils accomplissent
quotidiennement». Parfois, disent les concernés, ils sont appelés à accomplir
des missions en dehors du travail qu'ils sont censés assurer. Pour rappel, les
corps communs avec les paramédicaux avaient, pour de longues semaines, paralysé
les hôpitaux avec des grèves cycliques qui ont duré presque deux mois. Va-t-on
revivre le même scénario à la rentrée sociale ? Le porte-parole de la
corporation des corps communs n'a pas donné de réponse claire : «Notre position
sera connue après la tenue d'une réunion de concertation avec la base».