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Depuis le premier
jour de Aïd el-Fitr, la tension sur le pain persiste à Méchria, le plus grand
centre urbain de la wilaya de Naâma, pénalisant sérieusement les citoyens dont
la majorité a été contrainte de se rabattre sur la galette traditionnelle. Derrière
cette tension, croit-on savoir, le départ en congé de la majorité des
boulangers qui ont tiré les rideaux de leurs boutiques laissant les citoyens
dans le désarroi. Les quelques boulangeries qui exercent encore, et qui se
comptent sur le bout des doigts, sont prises d'assaut dès les premières heures
de la matinée. Et 10h passées, le pain devient difficilement négociable, les
gens ont beau sillonner les artères de la cité sans pour autant apercevoir la
moindre baguette de pain.
« La direction du commerce se doit d'intervenir pour réglementer le départ en congé des boulangers pour ne pas pénaliser les gens sachant que le pain est une denrée indispensable», lance à notre adresse un père de famille, non sans désolation ». Et d'ajouter : « Chaque été c'est la même rengaine, la pénurie de pain empoisonne la vie des gens suite au départ en masse des boulangers en congé annuel. Pourtant, la matière première demeure disponible au même titre que la levure ». Il y a lieu de noter que la ville de Méchria, comptait, il n'y a pas si longtemps, pas moins d'une vingtaine de boulangeries qui exerçaient à plein temps répondant ainsi favorablement à la demande de la population en matière de pain. Aujourd'hui, la majorité ont dû abandonner la profession, faute de main-d'œuvre qualifiée, nous a-t-on dit. |
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