El Khedaïmia, El Gotni, El Ouamer, Menatsia, Slatana : tous les habitants de ces localités situées sur l'axe Arzew-Oued Tlélat et relevant des communes de Boufatis, de Benfreha ou d'El-Braya éprouvent mille difficultés pour se déplacer vers le chef-lieu de daïra le plus proche à cause justement de la détérioration d'un tronçon routier long d'à peine 5 kilomètres. Les nids-de-poule et les crevasses rendent la circulation très difficile, voire impossible.

Ces habitants qui ne cessent d'interpeller les autorités, comme ils l'affirment à l'unisson, déclarent faire de longs et coûteux détours par Oran pour regagner Oued Tlélat. Même les routiers, notamment ceux qui viennent s'approvisionner en produits pétrochimiques venant de l'Est et se rendant à Arzew ou vers la grande zone pétrochimique de Béthioua, sont obligés de faire le prolongement jusqu'à Oran. Et vice-versa pour ceux venant en sens inverse. Les transporteurs publics boudent également cette ligne faisant de ces lieux des zones presque enclavées.

Il suffit juste de retaper le tronçon détérioré pour rendre un grand service à tous les usagers de cet axe. Même les travailleurs véhiculés qui utilisent quotidiennement cet axe éprouvent toutes les difficultés du monde à emprunter ce chemin. Il n'y a pas si longtemps, les habitants de Menatsia se sont bruyamment manifestés en barrant la route pour déplorer, entre autres, cette situation d'isolement. Les évacuations de malades et autres urgences se font dans la peine ou au prix d'or par les rares transporteurs qui acceptent bien de le faire. Donc, juste une petite réfection et cet axe redeviendra un axe de décongestion et d'évitement pour tous ceux qui ne sont pas obligés de faire le détour par Oran.