La flambée du prix
du pain devenu inabordable depuis le début de Aïd el-Fitr n'a pas baissé dans
bon nombre de localités où la baguette est cédée à pas moins de 20 dinars. Des
sans-scrupules ne ratent pas l'occasion de la fermeture des boulangers pour
plumer les ménages. A Arzew, le pain a été cédé à 20 DA, voire plus dans des
quartiers où cette denrée était rare. En dépit de l'appel des représentations
syndicales des commerçants exigeant une permanence de certains commerces pour
assurer les produits de première nécessité, des boulangeries sont restées fermées
à cause du départ massif de leurs employés, d'où la continuité dans la flambée
des prix à travers toute la wilaya d'Oran. En effet, la commune d'Arzew n'est
pas une exception en la matière, puisque à Oran même, le pain est cédé à 30 ou
35 DA, notamment au marché de Gambetta et à Plateau. Cette défection a été une
aubaine pour les vendeurs de pain traditionnel comme «matlou'», «khobz soury»
et autres variétés du terroir culinaire du pays, qui sont vendus à des prix
exorbitants, inabordable pour les ménages.