Une subvention globale sera dégagée pour rattraper le déficit en viabilisation des zones d'activités de la wilaya d'Oran, a-t-on appris de sources proches de la wilaya. Selon nos sources, des fonds ont été mobilisés pour prendre en charge six (6) de ces zones d'activités, mais ils se sont avérés insuffisants. Une subvention globale sera dégagée pour rattraper le déficit en viabilisation et entreprendre des travaux de raccordement aux réseaux d'eau potable, d'électricité, de gaz et d'autres commodités nécessaires. Le dossier sera présenté au wali pour validation.

 Par ailleurs et selon nos interlocuteurs, la zone d'activité de Ayayda (Aïn El Bya) qui dispose de 90 lots est aujourd'hui saturée, et connait un déficit de viabilisation. Notre source signale qu'une commission technique s'est déplacée sur le site pour revoir les réserves et dégager une étude en fonction des nouvelles données. Il y-a lieu de signaler que le projet de réhabilitation de la zone industrielle de Hassi Ameur a été lancé depuis l'été dernier. Cette opération tant attendue par les opérateurs économiques, vu l'état très dégradant de cette zone, est enfin concrétisée pour un délai de réalisation d'un an. S'étalant sur une superficie de 350 ha, ce site à grande concentration d'opérateurs économiques, plus de 130, sera durant 12 mois un grand chantier en matière de travaux de viabilisation, -installation de l'éclairage public et des réseaux d'assainissement, et bitumage de la voirie. L'installation d'un poste de garde et l'embellissement de tout l'environnement sont également prévus. Tout ce projet dont le coût a été estimé à 54 milliards de centimes, sera à la charge de l'état. En parallèle avec cette opération, sept autres zones d'activité industrielles seront concernées par un projet de réhabilitation. Le coût de cette opération est estimé à 57 milliards de centimes.

 Les zones d'activités concernées sont la zone d'El Karma, Hassi Benokba, Boufatis, Benfréha, Boutlélis, Sidi Chahmi et Oued Tlélat.

 La réhabilitation de la zone industrielle de Oued Tlélat sera prise en charge par l'agence nationale de régulation foncière et celle du pôle économique de Bethioua le sera par le ministère de l'industrie et des mines.