La condamnation de l'ex wali d'El Tarf, Djilali Araâr, à une peine de 3 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 10 millions de centimes et une privation d'occuper un poste dans le secteur de la Fonction publique durant 10 ans, prononcée en première instance au mois de juin 2012 par le tribunal correctionnel de Ziadia, a été confirmée, ce jeudi dernier, par la Cour de Constantine.

Pour rappel, le 31 janvier 2013, le ministère public avait requis contre l'accusé principal (ex wali d'El Tarf) 10 ans d'emprisonnement ferme, une amende de 100 millions de centimes et une privation d'occuper un poste dans la Fonction publique.

Quant aux 10 autres accusés, poursuivis dans cette même affaire « de dilapidation de deniers publics, passation de marchés contraires à la réglementation, abus de biens sociaux et trafic d'influence », dont le maire de la commune Chbaita Amar, le DLEP, 2 fournisseurs privés, un chef de service de la direction de l'Education, le DAL, et des cadres de l'administration locale, ils ont écopé de 6 mois à 5 ans de prison ferme. Seul le magasinier de la commune, qui a été condamné en juin dernier par le tribunal de première instance de Ziadia à 6 mois de prison ferme, sera acquitté lors de ce procès en appel.

Au-delà d'une probable cassation devant la Cour Suprême, qui demeure un ultime recours pour les accusés, le verdict (exécutoire) rendu par la Cour de Constantine, jeudi 21février met fin à une longue instruction judiciaire déclenchée contre ce haut commis de l'Etat dès l'année 2005, alors même qu'il était en poste de wali d'El Tarf, un poste qu'il occupera de 2003 à 2006.