Les clubs professionnels sont sommés de se conformer à la nouvelle
disposition du cahier des charges sur le professionnalisme, consistant en
l'ouverture de leur capital social. Selon le président de la FAF, un avenant
sera introduit dans le cahier des charges et sera soumis au ministère de la
Jeunesse et des Sports. Les clubs seront ainsi dans l'obligation d'ouvrir leur
capital aux investisseurs et autres industriels qui souhaiteraient investir
dans le football. Mohamed Raouraoua a précisé que des sanctions seront prises à
l'encontre des clubs refusant d'aller vers l'ouverture du capital. Autrement
dit, des changements devraient intervenir à la tête de ces clubs, lesquels
seront dans l'obligation d'aller vers une gestion saine et transparente. «Si un
opérateur économique apporte des preuves attestant qu'un club lui refuse des
actions, ce même club risque des sanctions allant jusqu'à la rétrogradation en
division inférieure», a indiqué Raouraoua. Il a à ce propos fait savoir que des
clubs ont déjà mis des embûches à des investisseurs qui voulaient racheter des
actions.
Il est vrai qu'il y a une grande résistance de la plupart des clubs qui
refusent d'ouvrir leur capital, suggérant aux investisseurs le statut de
sponsor au lieu de celui d'actionnaire. Cette décision a été prise par la FAF
conformément aux recommandations de la FIFA qui impose aux clubs de justifier
d'un statut de professionnel à partir de 2014 pour prétendre participer à une
compétition internationale. En ce sens, les clubs doivent bénéficier d'une
carte de club professionnel qui leur sera délivrée par la FAF sous l'égide de
la FIFA. Pour ce faire, les clubs doivent se soumettre aux dispositions du
cahier des charges sur le professionnalisme, entre autres l'ouverture de leur
capital, ce qui suppose une organisation administrative répondant aux normes de
gestion. Sachant que tous les clubs ne pourront pas prétendre à ce statut, le
président de la FAF a indiqué qu'à partir de la saison prochaine, il ne sera
pas exigé de manière systématique aux clubs de la Ligue 2 de justifier d'un
statut professionnel. Les pensionnaires de ce palier peuvent jouir d'un statut
de professionnel ou d'amateur. En revanche, ceux de la Ligue 1 sont dans
l'obligation de justifier du statut de professionnel, a souligné le président
de la FAF.