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CHU d'Oran : Le service de médecine légale fait sa mue

par Salah C.

Dans le cadre de la rénovation et de la mise à niveau de plusieurs services du CHU d'Oran, celui de la médecine légale, appelé communément ?la morgue', a bénéficié de deux enveloppes, pour travaux et pour équipements de l'ordre respectivement de 15 et 41 millions de DA. Au-delà du meilleur look que présente désormais, ce service, notamment en ce qui concerne les conditions d'accueil, ce sont les derniers équipements de dernière génération qui en font la grande satisfaction du personnel en place. «Désormais, il est possible de procéder aux tests ADN, grâce aux équipements acquis», nous précise Dr Boumeslout, le chef de service adjoint qui révèle également qu'il est possible également de concrétiser l'idée de création d'une banque d'organes. Sur place, nous avons constaté la disponibilité de 3 tables d'autopsie, aux normes universelles et contrairement au passé, les odeurs qui s'y dégageaient ont disparu grâce à un système d'évacuation. Pour les cadavres en instance de prélèvements, les capacités de conservation ont été également augmentées, passant ainsi de 16 à 22 frigos. Pour le personnel exerçant ce plus, aussi bien quantitatif que qualitatif, permettra d'entrer de plain-pied dans la médecine légale moderne dont le champ d'intervention englobe plusieurs segments de recherche et notamment en matière de criminologie, à travers des appareils permettant d'élucider certains actes criminels.

Aussi, les étudiants internes suivent leurs cours pratiques dans de meilleures conditions et ceci leur permet, d'une part, de mieux assimiler les connaissances et de l'autre, de se mettre dans le bain des premiers exercices de la médecine légale, qui demeure l'une des spécialités fondamentales.

Pour rappel, cette mise à niveau a été lancée, depuis plusieurs années et vise, non seulement, un fonctionnement optimal des services mais aussi d'améliorer l'accueil des malades : deux conditions permettant de concrétiser la contractualisation qui rentabilisera les lourds investissements publics. Le second projet consiste en la réalisation d'un nouveau service infectieux qui viendra remplacer l'actuel, situé à la ?garnison', dont la capacité n'est que de 60 lits. Il sera question également de réaliser de nouvelles urgences pédiatriques en remplacement du «Marfan» et de la «CCI». Enfin, il est prévu un nouveau service de réanimation pédiatrique, en remplacement de l'actuel, domicilié dans des baraques, un service important qui n'arrive pas à satisfaire la demande régionale du fait qu'à l'instar de celui de l'EHS Canastel, il affiche, tout le temps, complet. Cette structure nécessite, en plus, des équipements adéquats notamment avec des lits chauds, à savoir le lit avec ses équipements.