C'est confirmé par
le directeur des Transports, les essais à blanc du tramway auront lieu le 2
mars. Jeudi, lors d'un briefing de l'exécutif local, M. Talha a, en effet,
réaffirmé que la circulation à blanc des trames est prévue pour le 2 mars. Une
phase qualifiée par le premier responsable, de «cruciale» en vue de la mise en
service commerciale du tramway d'Oran, annoncée pour le 1er mai prochain.
Ainsi, dès le 2 mars, les rames sillonneront tout le tracé, quoique tronçon par
tronçon, d'Es Sénia à la station multimodale de Sidi Maârouf, en passant par la
place du 1er Novembre, en plein centre-ville. Le tracé totalise 18 km de voies
et va assurer le transport de 90.000 passagers par jour, à bord de ses 30
rames. Le départ de chaque rame se fera toutes les 7 minutes de 5 h à 23 h.
L'exploitation a été confiée à la société algéro-française d'exploitation des
tramways d'Algérie (SETRAM), une joint-venture entre la société française RATP
Dev (49 %) et la partie algérienne composée de l'Entreprise Métro d'Alger (EMA)
et l'Etablissement public de transport urbain et suburbain d'Alger (ETUSA).
Hormis quelques cadres, la quasi- totalité du personnel de cette société a été
recrutée localement. Quelque 400 jeunes ont été recrutés, notamment des
diplômés par l'entreprise Tram-Nour avec le concours de la direction locale de
l'ANEM». Ils sont actuellement en formation, dans les différents métiers, au
niveau du poste principal de contrôle de l'entreprise Tram-Noure, selon
l'entreprise du Métro-, Alger, gérant de l'ouvrage de transport urbain oranais.
En tout, les autorités locales tablent sur 700 emplois directs qui seront
créés, lors de la mise en fonction du tramway d'Oran, que ce soit dans les
différents métiers liés à son exploitation ou par le biais de la maintenance de
ses équipements.
D'autre part, le
wali devait signer, jeudi, un arrêté interdisant le stationnement et la
circulation des véhicules sur la plate-forme du tram. Désormais, donc, ce type
d'infraction sera passible de sanctions coercitives, allant de la mise en
fourrière pour une durée de 10 jours, assortie du retrait systématique du
permis de conduire, jusqu'à deux mois de mise en fourrière en cas de récidive,
a-t-on précisé à la wilaya.