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Suite à une réunion avec la présidente du CPRS : Les médecins résidents gèlent leur grève

par S. M.

Le mot d'ordre de grève annoncé mercredi dernier par les médecins résidents du Centre hospitalo-universitaire d'Oran (CHUO) pour soutenir leur camarade, qui avait entamé une grève de la faim, a été finalement gelé, jeudi, suite à une réunion avec la présidente du Comité pédagogique régional de spécialité (CPRS), a-t-on appris, hier, auprès du Comité des médecins résidents d'Oran (CMRO). «Nous nous sommes entretenus avec la présidente du CPRS qui nous a promis de trouver une solution favorable. Une réunion du CPRS devra se tenir, ce mercredi, pour valider le stage de notre collègue», se félicite un membre du CMRO. Le Comité des médecins résidents d'Oran, qui regroupe 1.800 résidents répartis sur les établissements hospitaliers de la wilaya, avait menacé, mercredi, de lancer une grève ouverte à partir de cette semaine en signe de soutien à leur camarade qui avait observé une grève de la faim, le 29 janvier dernier, pour dénoncer «la non-validation par le Comité pédagogique régional de spécialité (CPRS) du stage 2011/2012». Une centaine de résidents du CHUO avait observé, mercredi, un sit-in à l'intérieur du service des maladies infectieuses (ex-Garnison), rappelle-t-on. Selon le CMRO, le jeune résident aurait été sanctionné injustement par le comité pédagogique pour trois absences non justifiées durant le stage 2011/2012. Le CMRO est unanime : aucun cours n'a été assuré durant le stage 2011/2012. «J'ai été sanctionné de façon abusive par le Comité pédagogique régional. La grève de la faim est désormais pour moi l'ultime recours pour dénoncer cette injustice. J'ai frappé depuis le 4 octobre dernier, date où le CPR a décidé la non-validation de mon troisième stage, à toutes les portes mais en vain. J'ai été sanctionné lors d'une réunion extraordinaire après un vote par bulletin secret. Comment peut-on évaluer le stage d'un médecin par vote secret ? Une note fictive de 4 sur 10 m'a été attribuée.

Le comble, c'est que le motif évoqué est imaginaire. Non seulement les cours n'avaient pas été dispensés durant le stage 2011/2012, mais aucune évaluation n'a été effectuée durant la même période», avait affirmé Daraou Abdelaziz, médecin résident au service des maladies infectieuses.