Mettant en exécution les décisions prises en date du 14 janvier dernier, qui ont été entérinées par une ultime réunion tenue en date du 23 courant pour définir les mécanismes de conduite du mouvement de protestation qu'ils entendent mener jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications socioprofessionnelles, les syndicats du secteur de l'enseignement supérieur, pédagogie et prestations, réunis dans la structure de coordination de wilaya, ont décidé de déclencher une grève cyclique de trois jours à partir de demain 28 janvier.

Selon le procès-verbal de la réunion du 23 janvier qui nous a été communiqué, hier, les grévistes s'engagent à assurer le service minimum en garantissant un repas froid aux étudiants pour le dîner. Le document ajoute que le même service minimum sera observé en ce qui concerne la sécurité dans les résidences universitaires, le secours pour les premiers soins d'urgence et la permanence indispensable. Informant les autorités universitaires et locales en les tenant destinataires d'une copie du PV, les syndicats menacent d'une escalade dans leur mouvement dans le cas où l'administration ne donne pas un écho favorable à leur plate-forme de revendications.

Celle-ci comporte plusieurs points qui ont été à la base, rappellent les syndicalistes, du mouvement cyclique de protestation engagé par eux l'année passée. Aussi, la grève annoncée pour demain intervient-elle «à la suite de la non application des engagements faits aux syndicats de l'enseignement supérieur, pédagogie et prestations de services (œuvres universitaires) par le représentant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au cours de la réunion tenue entre les partenaires sociaux au mois de novembre 2012», réunion à la suite de laquelle la grève qui était envisagée pour le 12 du même mois avait été annulée. Et pour avoir l'avis des responsables des universités Constantine 1, 2 et 3, qui seront touchées par la grève annoncée, nous avons vainement tenté, hier, de les contacter.