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MEDEA : DU PAIN SUR LA PLANCHE POUR LA NOUVELLE APC

par Rabah Benaouda

Maintenant que les lampions qui avaient «éclairé» et «rythmé» toute la période, dans ses différentes étapes, qu'ont duré les dernières élections locales et plus précisément communales, se sont définitivement éteints, l'heure est désormais au travail à commencer par la prise en charge «sérieuse» de toutes les «tracasseries» quotidiennes, notamment environnementales, que vivent les habitants de toutes les communes de la wilaya de Médéa dont plus particulièrement celle du chef-lieu de wilaya.

Et par «tracasseries» nous voulons tout simplement nous limiter et seulement à celles liées au paysage environnemental qui conditionne, et c'est selon qu'il soit positif ou négatif, tout bien-être dans une cité au sens le plus large du terme. A commencer par les espaces verts dont la grande majorité sont aujourd'hui abandonnés exception faite pour ceux qui font face aux sièges de la wilaya et de la direction des services agricoles qui sont très bien entretenus grâce à la présence et aux petits soins des agents communaux et de certains volontaires habitant cette cité qui fait face à ces bâtiments officiels.

Et, jusqu'à preuve du contraire, aucun autre espace vert à travers la ville de Médéa ne se trouve aujourd'hui dans de telles bonnes conditions d'entretien : des plates-bandes dégazonnées et dénudées de toutes leurs plantes décoratives et dont certaines sont devenues malheureusement des réceptacles, pour ne pas dire dépotoirs, de toutes sortes d'immondices.

A tous ces espaces «verts» abandonnés s'ajoute un grand nombre de regards d'égouts ayant perdu leurs couvercles, à la suite de vols répétés, et qui représentent de gros dangers pour les piétons sans distinction d'âge mais plus particulièrement les personnes âgées. Et il nous est même arrivé d'assister, par un pur hasard, à une scène où la roue d'un véhicule léger s'est carrément «engouffrée» dans un regard sans couvercle, situé derrière le cimetière chrétien de la ville de Médéa.

Comme autre gros problème qui porte atteinte au paysage environnemental et dont se plaignent quotidiennement les habitants de certains quartiers de la ville, il est lié à toutes ces décharges publiques sauvages qui «foisonnent». Et il en est de même pour celles autorisées, aussi bien dans les quartiers qu'au niveau de certains grands boulevards, d'où des ordures ménagères et autres immondices accusent des fois du retard à être enlevées et plus particulièrement lors des week-ends qui devraient bénéficier d'une prise en charge spéciale, tout comme ces journées de repos pour cause de fêtes.

LES CHAUSSEES DEFONCEES ET LES TROTTOIRS ABIMES NE SONT PAS EN RESTE ET DONT SOUFFRENT A LONGUEUR D'ANNEE AUSSI BIEN LES AUTOMOBILISTES QUE LES PIETONS DE PLUSIEURS QUARTIERS, SITUES A L'INTERIEUR COMME A LA PERIPHERIE DE LA VILLE ET QU'IL SERAIT INUTILE DE CITER CAR CONNUS DES AUTORITES COMMUNALES. CECI POUR DIRE TOUT SIMPLEMENT QUE CE GROS TRAVAIL, QUI N'EST PAS DE TOUT REPOS ET QUI ATTEND LES RESPONSABLES DE LA NOUVELLE ASSEMBLEE COMMUNALE DE MEDEA, NECESSITE LA SENSIBILISATION D'ABORD A TRAVERS UNE LARGE CAMPAGNE PERMANENTE, ET ENSUITE ET SURTOUT LA COMPREHENSION ET L'AIDE DE LA PART DES CITOYENS. ET C'EST DE TOUS CES PARAMETRES QUE DEPEND LE DEVENIR POSITIF DU PAYSAGE ENVIRONNEMENTAL DE LA VILLE DE MEDEA. COMME D'AILLEURS POUR LES 63 AUTRES COMMUNES QUE COMPTE LA WILAYA DE MEDEA.